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Old March 6th, 2023 #41
alex revision
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Être un phare dans la nuit (4)


06/03/2023

[SC. Vous dites que les épreuves rencontrées dans le cadre de notre mission de vie nous permettent d’évoluer en nous bonifiant. Sachant que, le plus souvent, les épreuves ont résulté de l’action de vos adversaires, faut-il en conclure que vos adversaires vous sont bénéfiques?]

VR. Sur le plan collectif, c’est-à-dire dans le domaine social, mes adversaires sont des ennemis que je dois combattre. Tel est l’objet de ma mission révisionniste au sens large.

Sur le plan individuel toutefois, mes adversaires sont des gens qui jouent leur rôle dans ma vie, afin de me faire vivre les épreuves dont je dois m’efforcer de tirer parti. De la même façon, je les soumets à des expériences destinées à les faire évoluer. Au ciel (j’adopte cette expression commune par facilité), nous serons tous réconciliés, car nous comprendrons tout au regard du plan divin.

On comprend alors pourquoi je n’éprouve nulle haine à l’encontre de mes adversaires. Si, par exemple, conduisant sur une route de France, je voyais, sur le bord de la chaussée, le maire d’Oradour à côté de sa voiture en panne, je l’aiderais bien volontiers, car dans cette situation, je verrais en lui l’instrument que la Providence a désigné pour contribuer, en se dressant sur ma route, à mon évolution. Ce sont les discours que je combats, et non ceux qui les tiennent ou qui les protègent.

De là mon amabilité avec les forces de l’ordre qui m’arrêtent et qui m’interrogent. Le 10 novembre dernier, six policiers sont venus m’appréhender. Je leur ai demandé pourquoi ils s’étaient présentés si nombreux. «Nous ignorions qui nous allions arrêter», m’ont-ils répondu. Je leur ai dit: « Vous faites votre travail: pourquoi vous en voudrai-je? ». L’ambiance s’est très vite détendue. Sur la route d’Édimbourg, ils se sont arrêtés pour prendre un café. Ils m’en ont offert un avec plaisir et nous avons bu ensemble, en discutant tranquillement.

À Bruxelles, l’inspecteur qui s’occupait des affaires de révisionnisme s’appelait Cornélis. Nous avions une relation de confiance. Un jour, il arriva vers 7h30 pour perquisitionner. Je partais emmener mes enfants à l’école. Je lui dis: « Commencez sans moi, inspecteur, vous savez où c’est!
— Je ne peux pas, me dit-il, ce serait illégal.
— Mais je dois emmener mes enfants à l’école! »
L’inspecteur se tourna vers l’un de ses subordonnés et lui demanda de prendre la voiture pour emmener mes enfants. Le soir, ceux-ci revinrent tout excités: « On a été dans la voiture de police, il y avait plein de boutons partout! »

Une autre fois, l’inspecteur arriva plus tard, alors que j’allais conduire mon épouse et deux de mes enfants chez le médecin. Là encore, il demanda à un subordonné de le faire pour moi. Mon épouse me raconta qu’une fois arrivé chez le médecin, le subordonné lui dit: « À quelle heure dois-je venir vous rechercher? » Elle le remercia de son amabilité et lui dit qu’elle rentrerait en transport en commun.

L’inspecteur Cornélis était correct avec moi, car j’étais correct avec lui. Voilà pourquoi, si j’arrivais au pouvoir, je n’organiserais pas d’épuration. Je ne suis pas un homme de pouvoir, et je ne puis parler qu’en mon nom. J’ai en outre conscience que le gouvernement d’un pays impose parfois de prendre des initiatives sévères, voire radicales. Toutefois, si demain nous arrivions au pouvoir, je ne réclamerais aucune épuration. Toutefois, je demanderais que les juges qui m’ont frappé lourdement quittent leur poste, non par vengeance personnelle, mais afin d’éviter que, soucieux de se faire pardonner, ces gens ne soient impitoyables avec mes ennemis d’hier. Utiliser ce travers de la psychologie humaine serait indigne. Bref, en cas de retournement de situation, mes ennemis d’hier n’auraient rien à craindre de moi: pourquoi en voudrais-je à des individus qui ont été des outils de la Providence?

=====


La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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Old March 8th, 2023 #42
alex revision
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Être un phare dans la nuit (5)


08/03/2023

[SC. De votre point de vue, vos adversaires et ceux qui les servent vous sont donc bénéfiques. Toutefois, leur action fait souffrir vos proches, à commencer par vos enfants qui, depuis 2011, vivent séparés de leur père. D’après la conception de l’existence que vous nous avez exposée plus haut, vos enfants devaient connaître une jeunesse sans père, afin de pouvoir réaliser leur mission de vie, et la Providence s’est servie de vous pour leur faire vivre cette épreuve. Mais n’est-il pas un peu facile d’invoquer les décrets de la Providence?]

VR. Je ne suis pas un Ponce Pilate: je sais que nous portons la responsabilité de tous nos actes libres. C’est librement que j’ai commis la faute épouvantable d’abandonner ma famille. Par conséquent, j’en porte l’entière responsabilité et j’en rendrai compte.

Attention toutefois à ne pas vous méprendre sur ma pensée: je n’ai pas dit que la Providence avait décidé de tout; j’ai dit que la Providence « se sert de tout« , ce qui est très différent. Si la Providence décidait à l’avance, alors nous serions prédestinés; mais il n’en est rien. Le libre arbitre existe.

La vie est comme un film dont, sur Terre, chacun écrit quotidiennement le scénario en posant des actes libres. Plongés dans le temps, nous ignorons ce que sera la suite du film: les images doivent défiler pour que nous le découvrions et que nous poursuivions l’écriture de l’histoire. Cependant, Dieu, pour sa part, est hors du temps: il se tient dans l’éternel présent et il voit toute la bobine, du début à la fin.

[SC. C’est la raison pour laquelle l’Apocalypse de saint Jean précise que les noms des élus sont déjà inscrits dans le Livre de la Vie. Cela signifie que Dieu connaît déjà la fin de l’histoire. Toutefois, cette histoire, nous l’avons écrite librement, jour après jour, en posant des actes. Par conséquent, nous sommes responsables de notre destin.]

VR. Exactement, et quand on a compris cela, on peut mieux juger mon cas. Mes enfants devaient connaître une enfance ou une adolescence sans père: cela faisait partie de leur chemin de vie. Dieu sachant que j’abandonnerai ma famille, sa Providence les a fait naître dans mon foyer. Mais je le répète encore une fois: c’est librement que j’ai commis cette faute épouvantable. Dès lors, j’en porte la responsabilité qui me revient.
Reconnaître ses fautes est un premier pas.

Cependant, il faut aller plus loin et tenter de les réparer. Voilà pourquoi j’ai tenté de reprendre contact. J’ai envoyé une carte à mon épouse pour lui demander pardon: je l’ai fait humblement, c’est-à-dire sans lui formuler le moindre reproche, ne considérant que mes propres actes. J’ai également écrit à mes enfants en âge de comprendre. Certaines de mes tentatives ont été couronnées de succès, d’autres non.

[SC. Pourtant, vous avez déclaré que vos enfants ne vous manquent pas. Ces propos ont profondément choqué.]

VR. Je le comprends sans peine, mais un jugement objectif nécessite de connaître toute l’histoire. Ceux qui me connaissent savent combien j’aimais, et j’aime toujours, mes enfants: je m’en occupais énormément, jouant avec eux, leur lisant des livres, les accompagnant au parc…

À l’automne 2015, alors que j’étais seul en exil à Londres, j’ai sombré dans le désespoir en pensant à tout ce que j’avais perdu par ma faute. J’ai alors sérieusement envisagé le suicide. Le révisionnisme m’en a préservé: j’avais encore beaucoup à dire… On pourrait donc penser que c’est le révisionnisme, et non ma famille, qui m’a sauvé; mais attendez la suite.

Le révisionnisme étant ma mission de vie, je refusais d’abandonner. Toutefois, un fait était certain: si j’étais resté à Bruxelles avec ma famille, j’aurais été arrêté et neutralisé depuis longtemps. Par conséquent, aucun compromis n’était plus possible entre ma vie familiale et ma vie de révisionniste. Ce constat m’a poussé à la réflexion.

Je me suis alors souvenu d’une planche de Kaleunt, cette bande dessinée de Dimitri, qui raconte l’histoire d’un sous-marin allemand traqué par des appareils alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que l’équipage du sous-marin est en danger de mort, le capitaine demande au second qui pleure de désespoir: « Vous auriez préféré mourir pour les démocraties peut-être? ». « J’aurais préféré vivre », répond le second. Ce qui lui vaut cette réplique: « Ce n’est pas si simple. »

Je n’ai jamais oublié ce dialogue. En 2015, il m’est venu à l’esprit. Transposé au combat révisionniste, j’ai imaginé un dialogue du même genre entre le professeur Faurisson et moi-même:
« Pr Faurisson — Vous auriez préféré mener une vie de simple professeur en compagnie de votre famille, peut-être?
Moi — J’aurais préféré combattre pour le révisionnisme et vivre avec ma famille.
Pr Faurisson — Ce n’est pas si simple. »

J’ai alors réalisé que certains destins nécessitent des déchirements. Depuis 2003, tous mes procès me valent de la prison ferme. En 2008, la justice française et la justice belge m’ont condamné à un an d’emprisonnement, peine que j’ai purgée à la maison d’arrêt de Valenciennes en 2010-2011. Fin 2014, les ennuis judiciaires ont recommencé: plainte, garde à vue, perquisitions, saisie… Début 2015, les juges de Coutances m’infligèrent deux ans de prison ferme. À peine condamnée, une nouvelle plainte me valut d’être convoqué à la Police judiciaire de Paris. J’ai alors compris qu’il fallait m’exiler au plus vite, c’est-à-dire partir à l’aventure. Avec une famille, c’eût été impossible.

Notez d’ailleurs que ma compagne, Marie, a refusé de me suivre: nous avions eu un enfant et, pour elle, il était hors de question de fuir vers l’inconnu; alors, imaginez avec huit enfants! J’ajoute qu’après mon départ précipité, Marie a été agressée. Deux individus l’attendaient dans le hall de l’immeuble. Notre appartement était au rez-de-chaussée. Alors qu’elle revenait de la ville, ils l’ont poussé à l’intérieur et l’ont contrainte à s’asseoir. Terrorisée, la pauvre a dû non seulement donner mon numéro de téléphone, mais aussi m’appeler afin d’attester qu’il s’agissait bien du mien. Les inconnus lui ont montré l’adresse de ses parents, sans doute pour l’intimider et la dissuader de porter plainte. Leur stratagème a d’ailleurs réussi, puisque Marie n’a pas osé se rendre à la police.

J’ignore qui étaient ces individus. Marie n’a rien pu (ou n’a pas voulu) me dire. Elle était terrorisée, et je la comprends, car elle avait sa petite fille. Alors, imaginez Marina et nos huit enfants! Je me suis dit qu’avoir abandonné ma famille la protégeait: personne ne pourrait s’en servir ni pour me localiser ni pour m’intimider. De plus, si, un jour, un de mes enfants était ennuyé à cause de son nom, il pourrait toujours répondre: « Oui, Vincent Reynouard est bien mon père; mais il nous a abandonnés et nous n’avons plus de contact avec lui depuis des années. »

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La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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Old March 15th, 2023 #43
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Acharnement contre Vincent Reynouard : la France délivre contre lui un second mandat d’arrêt !




Rivarol n°3557 du 15/03/2023

L’ACHARNEMENT contre Vincent Reynouard atteint des niveaux inouïs. Alors que la justice écossaise devait décider le Jeudi Saint, le 6 avril, de son extradition ou non vers la France, voici que, lors de l’audience “relais” du 9 mars, les autorités françaises ont délivré contre le militant révisionniste un second mandat d’arrêt (voir l’interview de l’intéressé en page 3). Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’elles avaient conscience que leur dossier était mal ficelé, l’affaire mal engagée car, répétons-le, outre-Manche le révisionnisme historique n’est pas un délit. Le général de gendarmerie, le très conformiste Jean-Philippe Reiland, patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et contre les crimes de haine (sic !), dès l’arrestation par six policiers britanniques le 10 novembre 2022 du valeureux chercheur, avait pudiquement évoqué « des difficultés juridiques ». Mais, ajoutait-il, cela ne doit pas empêcher la police et la justice françaises de traquer les auteurs de « crimes de haine ». Accuser Vincent Reynouard de commettre des « crimes de haine », c’est particulièrement fort de café quand on connaît sa personnalité qui est incapable d’éprouver la moindre haine envers qui que ce soit. Craignant de perdre leur proie, les pouvoirs publics aux ordres du Lobby de la Mémoire ont donc décidé d’ajouter de nouvelles charges contre l’historien révisionniste afin d’obtenir son extradition vers la France. C’est ainsi qu’on l’accuse tout à coup d’incitation à la haine raciale à propos d’une vidéo de 2020 où il parle des juifs. Or tout esprit intellectuellement honnête et objectif ne peut déceler la moindre haine dans cette production. Mais qu’importe, comme dit l’adage, qui veut noyer son chien l’accuse d’avoir la rage.

Ce nouveau mandat d’arrêt, dont Vincent et son avocat, Paul Dunne, n’ont eu connaissance que lors de l’audience “relais” du 9 mars, a pour conséquence directe et immédiate le prolongement de deux mois supplémentaires du séjour en prison à Edimbourg du militant révisionniste. En effet, les magistrats écossais ne rendront finalement leur décision quant à l’éventuelle extradition de Vincent que le jeudi 8 juin 2023. De sorte qu’il sera resté au minimum sept mois derrière les barreaux, de novembre 2022 à juin 2023, de manière tout à fait arbitraire. Car encore une fois il n’a commis aucun délit au regard de la loi britannique. Son arrestation et sa détention sont donc scandaleuses. Et l’acharnement des autorités françaises à son endroit est tout à fait révoltant. On a d’ailleurs mis les grands moyens pour le repérer, le traquer et l’appréhender puisqu’on sait maintenant que le contre-espionnage britannique s’en est mêlé comme si l’on avait eu affaire à un dangereux terroriste, à un poseur de bombes.

Mais c’est qu’en réalité la bombe que constitue le révisionnisme historique est beaucoup plus redoutable pour les dirigeants actuels car elle met ouvertement en question la clé de voûte du Système mondial depuis 1945. Et c’est pourquoi, bien que Vincent Reynouard soit isolé, esseulé, suivi et soutenu par un nombre limité de personnes, il faut absolument le faire taire. Il a fallu aller le chercher au fin fond de l’Ecosse dans un introuvable lieu-dit, dans la modeste chambre d’hôte qu’il occupait au premier étage d’une maison délabrée, aux alentours du petit port de pêche d’Anstruther sur la côte est, au nord d’Edimbourg. Le Système actuel ne souffre pas même un murmure, pas même un bourdonnement. Il faut que le silence se fasse, que la vérité officielle règne partout, à l’école, dans les médias, sur la Toile, dans les cerveaux et les consciences, dans les esprits et dans les âmes.

CE FAIT n’est pas nouveau. Il n’est que de voir la façon dont Vincent Reynouard a été traité depuis qu’il a osé s’intéresser de près à la tragédie d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et que, contrairement à beaucoup d’historiens qui se contentent de lire des livres et de les régurgiter, il s’est rendu sur place, a mené une enquête sérieuse, longue et approfondie, a interrogé les villageois contemporains du drame, a examiné de fond en comble l’église et le clocher, a étudié de près les corps des cadavres, lui qui est ingénieur chimiste de formation, a analysé les différents témoignages et dépositions pour juger de leur crédibilité, de leur cohérence, de leur véracité. Le premier livre qu’il a écrit et publié sur la question, Le Massacre d’Oradour-sur-Glane : un demi-siècle de mise en scène, en 1997, a été interdit. La cassette vidéo qu’il a réalisée sur le même sujet a été elle aussi interdite en 2001 et on a même utilisé pour l’occasion une disposition destinée à protéger les bonnes mœurs des mineurs ! A deux reprises, le tribunal et la cour d’appel à Limoges, en 2003 et en 2004, ont osé condamner le chercheur pour un délit qu’il n’avait pas commis. On l’a en effet condamné à trois mois puis à six mois de prison ferme pour apologie de crime de guerre. Mais comment pouvait-il faire l’apologie d’un crime dont précisément il contestait l’existence ? Comme à cette époque la contestation d’un crime de guerre n’était pas un délit, contrairement à la contestation d’un crime contre l’humanité (depuis la loi Rocard-Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990), il a donc fallu tordre le droit pour pouvoir le condamner. Cela n’a gêné ni le juge d’instruction qui l’a mis en examen pour apologie de crime de guerre, ni les magistrats en première instance et en appel qui l’ont jugé à Limoges dans un climat de terreur.

Il est d’ailleurs impressionnant et en même temps terrifiant de constater que de longues décennies après les faits on ne puisse pas disposer de la liberté de recherche, d’expression et de publication sur les événements de la Seconde Guerre mondiale. On parle régulièrement de la mort du communisme mais en réalité ses méthodes, son état d’esprit, ses façons d’être et d’agir n’ont peut-être jamais été aussi prégnants. Le règne du mensonge, la désinvolture vis-à-vis de la justice et de la vérité n’ont peut-être jamais été aussi écrasants. Et ce hélas dans l’indifférence générale, dans un silence sépulcral. Faut-il que l’amour de la vérité et de la justice ait considérablement diminué dans la conscience de l’homme moderne pour que l’on accepte aussi facilement qu’un innocent soit à ce point bâillonné, maltraité, pourchassé, persécuté ?

ET IL NE faut pas croire que Vincent Reynouard soit un cas isolé. Lorsqu’on ne dénonce pas publiquement et fermement une injustice, une ignominie, alors immanquablement les injustices se multiplient, se banalisent et finissent par avoir force de loi. Et c’est bien ce qui se passe actuellement. On ne compte plus les dissolutions arbitraires de mouvements, de groupements, d’associations que prononce régulièrement le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, alors même que lesdits groupements n’ont commis aucun délit, n’ont été impliqués dans aucune violence, dans aucun acte séditieux ou terroriste. Mais qu’importe, il suffit de déclarer, d’édicter que ce sont des associations incitant à la haine, et le tour est joué. Lutte contre la haine, que de crimes, que d’infamies on commet en ton nom ! C’est ainsi que certains sites communautaires, comme BTA (Balance ton antisémite), la LICRA et quelques autres, ainsi que le vice-président du CRIF, l’inénarrable Gil Taieb, demandent désormais aux pouvoirs publics l’interdiction de RIVAROL au motif que notre modeste publication, vieille de 72 ans, inciterait à la haine. On se permet ainsi de réclamer la tête de tous ceux qui n’ont pas l’heur de plaire, de tous ceux qui dérangent. Et hélas le plus souvent cet odieux chantage est couronné de succès.

C’est ainsi que LCP, la chaîne parlementaire, a renoncé au dernier moment sous pression à un entretien avec Kémi Séba, agent d’influence du groupe russe Wagner, parce que ce dernier a tenu par le passé des propos jugés antisémites et négationnistes et que cela est insupportable au Lobby de la Mémoire. Il y a quelques semaines, une conférence prévue à Lyon à l’occasion du trentième anniversaire des accords d’Oslo entre l’entité sioniste et l’Autorité palestinienne, alors représentée par Yasser Arafat, a pareillement été annulée au dernier moment, à la suite des vives protestations et des violentes attaques du lobby judéo-sioniste parce qu’avait été invité à ce colloque, parmi bien d’autres participants, un avocat palestinien défendant les droits de son peuple à une terre et à un Etat. Or le Lobby le considérait comme un affreux terroriste. Il est vrai que le plus modeste soutien à la cause palestinienne est aujourd’hui assimilé à de l’antisémitisme et à de la complicité active avec le terrorisme. Voilà où l’on en est ! Mais là encore l’injustice nourrit l’injustice, le mensonge appelle le mensonge, la répression suscite la répression. Beaucoup se sont tus lorsque l’on a créé un ahurissant délit de négationnisme, empêchant la libre recherche et la libre expression sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a aucune raison pour que l’injustice et la tyrannie ne s’étendent pas à d’autres questions, concernent d’autres domaines. C’est aujourd’hui la cause palestinienne qui est délégitimée, criminalisée, diabolisée. Et ses partisans avec elle. Mais ce qui est vrai pour la Palestine l’est également pour la famille et pour la nation française. Défendre la morale naturelle et la famille traditionnelle est aujourd’hui un délit nommé homophobie, transphobie, etc. Lutter contre le Grand Remplacemernt, contre l’invasion migratoire est un délit appelé racisme, xénophobie. Et on pourrait multiplier le exemples. Tout ce qui déplaît au Système arc-en-ciel est considéré comme de l’incitation à la haine. C’est tellement facile !

Nous sommes victimes d’un terrorisme intellectuel et moral de plus en plus violent, de plus en plus extrémiste, de plus en plus étendu qui a sans cesse besoin de chair fraîche, qui réclame quotidiennement que des têtes tombent, qui est assoiffé de sang, qui ne fonctionne que par la loi des suspects et par une impitoyable terreur. Plus que jamais le devoir de l’homme libre et brave est de résister calmement et vaillamment à cette oppression, à cette volonté d’engourdissement des consciences et d’asservissement des âmes.

[…]


https://jeune-nation.com/lectures/ac...-mandat-darret

 
Old March 17th, 2023 #44
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Bilan de l’audience du 9 mars


16/03/2023

L’audience du 9 mars devait être une simple audience préliminaire, en attendant celle du 6 avril au terme de laquelle la justice écossaise devait décider de l’extradition ou de ma remise en liberté de M. Reynouard. Toutefois, l’historien nous confie:

Quote:
Quand au matin du 9 mars au matin je fus conduit au tribunal, je compris tout de suite qu’il y aurait du nouveau, car habituellement un détenu n’est pas extrait de la prison pour une simple audience préliminaire. Arrivé au tribunal, j’appris que la France avait lancé un nouveau mandat d’arrêt contre moi.
Pour être tout à fait exacte, la France a lancé un mandat rédigé il y a trois mois. En effet, ce nouveau mandat est daté du 8 décembre 2022. Voici comment nous explique ce laps de temps.

Le 9 mars, le procureur a précisé au tribunal qu’il avait demandé à la France la traduction de la vidéo par laquelle les autorités françaises ont lancé leur premier mandat d’arrêt. C’est là la preuve que le procureur écossais pressentait l’illégalité de ce mandat dans lequel M. Reynouard est accusé de « racisme » là où il n’y a que du révisionnisme stricto sensu.

Depuis le début de cette affaire, les autorités françaises savaient qu’elles étaient dans l’illégalité. Aussi craignaient-elles qu’au terme de l’audience du 9 décembre dernier, la justice écossaise ne décidât de remettre M. Reynouard en liberté. Si tel avait été le cas, elles auraient immédiatement lancé ce deuxième mandat d’arrêt où la case « racisme » n’est pas cochée.

Toutefois, lors de l’audience du 9 décembre, le juge écossais décida de reporter le procès. Paris attendit donc. Et lorsque, le 9 février, il est apparu que le procureur écossais flairait l’illégalité de la manœuvre, les autorités françaises décidèrent d’abattre leur nouvelle carte; mais elles attendirent la veille de la nouvelle audience, c’est-à-dire le 8 mars, pour transmettre le deuxième mandat à Londres. De façon évidente, Paris voulait prendre M. Reynouard et son avocat par surprise, afin de les empêcher d’analyser ce document au préalable. Le professeur nous raconte:

Quote:
Le mandat me fut présenté environ une heure avant l’audience, alors que j’attendais dans une petite cellule du tribunal. L’inspecteur ne me donna même pas l’occasion de le lire; il le déposa à la réception en précisant que le document me serait communiqué plus tard. Le mandat me fut donc remis par un policier alors que l’audience avait déjà commencé.
Mon avocat était écœuré. Après avoir constaté que la France agissait avec déloyauté, il me dit: « The case stinks (Le dossier est pourri) ».

Dans ce deuxième mandat, trois accusations sont portées: « contestation publique d’un crime contre l’humanité » (en un mot, du révisionnisme), « négation, minoration ou banalisation publique d’un crime de guerre » (il s’agit de l’affaire d’Oradour), et « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion » (d’après eux, M. Reynouard susciterait l’antijudaïsme).

Les deux premières accusations ne sont pas préoccupantes, car le principe de la double incrimination (principe qui veut qu’une extradition soit accordée si un acte est considéré comme une infraction tant par la législation de l’État requis que par celle de l’État requérant) ne s’y applique pas: en effet, la contestation de crime contre l’humanité et la contestation de crime de guerre ne sont pas des infractions en Écosse.

La troisième accusation est la seule qui pourrait être retenue par le tribunal écossais. Toutefois, pour la formuler, les autorités françaises ont utilisé un procédé banal: elles ont retenu un extrait très court d’un exposé assez long que j’ai diffusé sous la forme d’une vidéo intitulée: « « Problème juif: quelle solution? » Voici l’extrait sélectionné (les coupures sont celles des autorités françaises):

Quote:
« Il existe un problème juif. Un problème que Hitler avait bien vu […] Mais je pousse ma réflexion plus loin et j’affirme qu’en exploitant les failles de notre société, les juifs en sont (les) révélateurs. Ce sont les révélateurs de nos propres manques. Autrement dit, si nos sociétés connaissent un problème juif, c’est parce qu’au départ elles souffrent d’un dysfonctionnement […] Certes, les juifs exploitent la situation pour nous dominer, voire nous asservir. Mais en agissant ainsi, ils nous révèlent nos déviances et nous donnent la possibilité de les résoudre. Par conséquent, les faire disparaître ne servirait à rien. »
M. Reynouard nous révèle:

Quote:
Après avoir cet extrait, mon avocat m’a lancé: « Ce n’est pas de l’antijudaïsme, au contraire. » Nous nous entretenions alors seul à seul, un peu avant l’audience. Il a tout de suite compris ma position sur le problème juif.
Rappelons d’ailleurs que M. Reynouard expose sa position sur la question juive depuis près de dix ans sans jamais avoir été poursuivi, car en définitive, elle compare les juifs au thermomètre qui révèle une fièvre. Pour la guérir, il est inutile de briser le thermomètre ou de le jeter au loin.

Certains accusent les juifs d’être le « peuple du Diable ». Plusieurs des vidéos de M. Reynouard leur répondent: elles soulignent que le Diable fait partie de l’ordre divin.

Dans la Bible, lisez le livre de Job: vous y trouvez le Diable qui, au Ciel, s’entretient avec Dieu à propos de Job, un adorateur du Seigneur. Dieu autorise le Malin à malmener son serviteur afin de voir s’il ne va pas finir par maudire le Très-Haut. Le Diable, c’est le tentateur.

Dans la Genèse, son rôle apparaît clairement: le Malin se glisse dans un serpent pour tenter Ève, à aucun moment Dieu n’intervient ni pour le chasser, ni pour l’en empêcher, le Diable ne fait que tenir son rôle. D’ailleurs, si le Seigneur punit la race des serpents, il laisse au Diable le pouvoir de tenter tous les humains sur la Terre.

Par conséquent, lorsque certains accusent les juifs d’être le peuple du Diable, je leur rétorque: « Même si c’est vrai, ce n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre, mais à nous, en corrigeant nos propres manques. »

Voilà pourquoi M. Reynouard se définit comme « judéo-indifférent ». Il ne m’intéresse pas aux Juifs et la « question juive » ne le préoccupe guère.

Notons d’ailleurs que si, dans ce deuxième mandat d’arrêt, les citations démontrant le révisionnisme de l’historien sont nombreuses (elles s’étalent sur plus de cinq pages!), seules sept lignes concernent un antijudaïsme allégué: sept lignes qui correspond à moins d’une minute d’une vidéo qui en dure cinquante-quatre! Or, c’est tout l’exposé qu’il faut considérer pour comprendre la pensée de M. Reynouard sur les Juifs. On s’aperçoit alors que l’historien ne suscite aucune haine.

M. Reynouard explique:

Quote:
Ce mandat d’arrêt est la meilleure preuve que je ne suis ni antijuif ni obsédé par la question juive. Cette preuve, elle est apportée par mes accusateurs eux-mêmes!

L’accusation ridicule de « provocation à la haine » a été formulée afin de m’imputer des propos qui constituent aussi un délit en Écosse. Encore une fois, la manœuvre grossière apparaît clairement: la France espère obtenir ainsi mon extradition pour être jugée même si, au terme du procès, j’étais probablement relaxé.

Sachant que dans les autres affaires, je serai sans doute condamné, les autorités pourront me maintenir des années en prison. Cet acharnement à mon encontre confirme l’importance primordiale du révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale.
Nous ne voudrions ni paraître méprisants ni offusquer qui que ce soit, mais nous désirons ici souligner un fait indéniable: celles et ceux qui passent leur temps à affirmer que la Terre est plate, que les Américains ne sont pas allés sur la Lune, que la COVID n’existe pas, que le réchauffement climatique est une fadaise ne sont pas pourchassés comme M. Reynouard l’est. Très souvent, on les laisse s’exprimer, parce que, quel que soit le degré de véracité de leurs thèses (sur lesquelles nous ne prononcerons pas), les problèmes qu’ils soulèvent ne sont pas primordiaux dans le domaine idéologique, domaine qui permet d’orienter les masses vers une société plutôt qu’une autre. Nous ne disons pas que ces sujets sont sans importance, mais nous affirmons simplement que le révisionnisme est beaucoup plus capital, car la Shoah est la clé de voûte de l’ordre mondial établi après 1945.

Quant à son avenir, M. Reynouard demeure optimiste:

Quote:
Je sais que la Providence organise tout au mieux, sur le plan collectif comme sur le plan individuel. Dès lors, même si je suis extradé et que je reste des années en prison, la Providence m’offrira des opportunités de me bonifier.

J’ajoute qu’à l’avenir l’acharnement dont j’ai été l’objet plaidera en faveur du révisionnisme dont je suis devenu le porte-parole au sein du monde francophone. Dès lors, pourquoi m’inquiéter? Je reste optimiste, joyeux et serein.
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Old March 20th, 2023 #45
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Être un phare dans la nuit (6)


20/03/2023

[SC. Que répondez-vous à ceux qui vous lancent: « quand on choisit de mener une vie de militant révisionniste, alors on ne fonde pas une famille et on ne conçoit pas huit enfants! »]

VR. Certes, à vue humaine, il est inconcevable de concilier famille et militantisme révisionniste; mais n’oublions pas les desseins de la Providence. J’en parlerais plus en détail dans mes mémoires, mais je souligne ici un fait important: c’est ma future épouse qui a provoqué notre rencontre.

Un ami commun lui avait montré mon studio dont je lui avais confié les clefs lors d’une absence prolongée. Intriguée par la bibliothèque, elle avait voulu en faire la connaissance de son possesseur. Un soir de décembre 1991, elle a donc frappé à l’improviste. En ouvrant la porte, j’ai cru à une erreur:
« — Mademoiselle, vous avez dû vous tromper.
— Vous êtes Vincent ? » répondit-elle.
Je tombais des nues: qui était cette charmante jeune fille (car elle était d’une beauté exquise) qui me connaissait? Elle se présenta, je la fis entrer et nous discutâmes toute la soirée. Très rapidement, je lui révélai que j’étais révisionniste.

Cela ne l’a pas fait fuir, bien au contraire. Au terme de cette soirée, j’ai exigé de la raccompagner chez elle, car il était tard et je ne voulais pas la laisser rentrer seul chez elle. Arrivée à son foyer, elle a voulu me raccompagner chez moi, ce que j’ai accepté. Nous avons discuté jusqu’au petit matin (je précise que nous avons uniquement discuté; j’étais un jeune homme bien élevé), puis je l’ai raccompagnée encore une fois. Je suis rentré avec des étoiles dans les yeux et des clochettes qui tintinnabulaient à mes oreilles.

Par la suite, la demoiselle vint me voir toutes les semaines, le vendredi, je crois. Elle apportait du boudin blanc et des yaourts aux fruits des bois, car je lui avais révélé qu’il s’agissait là de mon menu préféré. Au fil des mois, toutefois, elle a dû comprendre qu’avant de l’aimer, j’aimais le révisionnisme; qu’avant d’être son amant, j’étais un militant ! En septembre 1992, elle m’avoua très honnêtement être tombée amoureuse d’un autre. Marina avait 19 ans, nous n’étions ni mariés ni fiancés: dans cette situation, on la comprend.

Sa réaction est d’autant plus compréhensible que le révisionnisme était désormais puni par la loi et que vous aviez déjà vécu un premier procès retentissant. Tout cela ne laissait rien présager de bon pour l’avenir; mais il y avait un problème: en ce mois de septembre 1992, Marina était tombée enceinte de plusieurs semaines, de moi naturellement. Malgré cela, je décidai de la quitter. Nous passions alors un séjour chez ses parents. Je pris le train pour rentrer chez moi et la laissais là, en pleine rue. Le message était donc: « débrouille-toi avec l’enfant. »

Dans cette société moderne, la demoiselle pouvait avorter et rebâtir une nouvelle vie. À vue humaine, c’est ce qui devait arriver: il n’y avait pas d’autre scénario; mais la Providence veillait: cet enfant devait vivre, vous comprendrez un jour pourquoi. Il fut sauvé, car Marina n’a pas voulu avorter. Étant moi-même contre l’avortement et convaincu qu’il faut savoir prendre la responsabilité de ses actes, je suis revenu. Le refus d’avorter exprimer par Marina m’avait très favorablement impressionné. L’enfant est né en 1993. Quelques mois plus tard, il a bien fallu nous marier civilement. Certes, quelque chose était déjà brisé entre nous, mais qu’importe.

Voilà les conditions chaotiques dans lesquelles j’ai fondé une famille. J’ajoute que la suite l’a été tout autant. Malgré des moments de bonheur, nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, à vue humaine bien entendu, car aux yeux du plan divin, nous devions nous rencontrer.

J’entends déjà ceux qui m’objecteront que dans une telle situation, on ne conçoit pas sept enfants supplémentaires. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la naissance de chacun de nos enfants fut « accidentelle »: aucune n’a été planifiée. J’étais d’ailleurs assez surpris de la fréquence des grossesses. Un jour, ma mère m’a révélé que, lors d’une discussion entre femmes, Marina lui avait dit: « Je ne suis heureuse que lorsque j’ai un bébé! » Il est vrai qu’être l’épouse du successeur de Robert Faurisson n’apporte pas le bonheur. S’y ajoutaient mes propres fautes…

Je le dis franchement: nos enfants ne sont pas le fruit d’amours idylliques, vécus dans l’harmonie et la confiance en l’avenir; ils sont le fruit de l’inquiétude qui prévaut dans un foyer rendu instable pour de nombreuses raisons, certaines liées à la répression antirévisionniste, d’autres relevant des personnes. Dans ce foyer passablement dévasté, Marina a trouvé son bonheur en accomplissant sa mission de femme: mettre au monde et élever des enfants. De mon côté, j’accomplissais ma mission de vie: le combat révisionniste en première ligne.

Toutefois, je m’occupais beaucoup de mes enfants. D’ailleurs, lorsque nous jouions ensemble, Marina avait coutume de demander: « Qui joue le plus ici? Le père ou les enfants? » Toutefois, si mon mariage avait tenu, mes enfants auraient été tiraillés entre un père et une mère dont les principes d’éducation divergeaient de plus en plus, notamment du fait de mon évolution personnelle. Les enfants sont bien plus perspicaces que la plupart des adultes ne veulent bien l’admettre: les miens sentaient déjà bien avant mon incarcération de 2010 que des tensions et des oppositions existaient entre leur père et leur mère.

Certes, l’absence du père est tragique; mais je pense que mon départ — départ qui, j’insiste, me sera compté — a permis aux enfants de bénéficier d’un foyer plus apaisé, avec bien moins de tensions, et d’une sécurité face à mes adversaires.

Tels sont les éléments à prendre en compte avant de me condamner pour avoir fondé une famille alors que je vouais au révisionnisme. Sans contester ni mes responsabilités ni mes erreurs, je repousse le portrait que certains brossent de ma personne: celui d’un individu irresponsable et égoïste.

Quand je contemple objectivement ma vie, je me rends compte du nombre d’événements qui l’ont orientée et qui, à vue humaine, auraient dû ne jamais survenir. Rien ne me destinait à devenir ni un national-socialiste convaincu ni un révisionniste militant (je voulais devenir cinéaste). Rien ne me destinait à rencontrer Marina ni à fonder une famille avec elle: en septembre 1992, tout le monde aurait parié sur une séparation définitive. Si l’imprévu, l’impondérable même, a tant orienté ma vie, c’est parce que la Providence veillait: Elle s’est certes servie de mes travers, mais c’était pour accomplir les plans divins et pour me faire apprendre.

=====


La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

https://blogue.sansconcession.org/20...ans-la-nuit-6/
 
Old March 23rd, 2023 #46
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Être un phare dans la nuit (7)

23/03/2023

[SC. Avec le recul des années, pourriez-vous nous dire ce que vous avez appris de cette période de votre vie?]

VR. Lorsqu’en 2015, j’ai songé au suicide et que le révisionnisme m’en a préservé, j’ai travaillé sur moi-même pour ne plus souffrir du manque de mes enfants. Au lieu de reporter la faute sur les autres (Marina, Marie, mes adversaires…), j’ai observé mon propre comportement. Plus précisément, je me suis posé la question: « pourquoi, en 2011, ai-je quitté ma famille? » Je me suis alors aperçu que j’avais agi sous l’emprise de la souffrance.

En effet, si, au début de ma détention, Marina m’avait très bien soutenu, après plusieurs mois, son comportement avait subitement changé: ses lettres étaient remplies de reproches acerbes, si acerbes qu’à la fin, je ne les ouvrais même plus, et elles partaient directement à la corbeille.

De plus, à ma sortie de prison, en avril 2011, il m’était impossible de revenir chez moi, en Belgique, car pendant ma détention, j’avais été placé sous contrôle judiciaire par les autorités françaises, dans le cadre d’une nouvelle affaire liée au révisionnisme. Contraint de rester en France, j’avais élu domicile chez ma mère.

Je pensais que mes enfants les plus jeunes m’y accompagneraient, tandis que les plus âgés viendraient nous y rejoindre pendant les vacances d’été. Toutefois, il n’en fut rien. Le soir de ma sortie de prison, je partis seul chez ma mère, mes enfants rentrant à Bruxelles au terme d’une journée passée ensemble. Plus tard, Marina m’apprit que, pour les vacances d’été, les enfants viendraient dix jours et logeraient chez mes beaux-parents, à 20km de là.

À cela s’ajoutaient deux autres faits que je tairai ici. J’en fus ulcéré. J’espérais passer du temps avec mes enfants; on m’offrait dix jours pendant l’été! Dépité, je me rapprochais d’une révisionniste qui m’avait écrit anonymement en prison et qui s’était révélée à ma sortie de prison dans un courriel: Marie. Nous nous rencontrâmes à Paris en mai 2011. Auprès d’elle, je trouvais du réconfort. En juillet 2011, j’envoyais une lettre à Marina pour lui annoncer que je la quittais. Pendant une vingtaine de jours, j’ai attendu une réponse. Rien n’est venu. Jamais.

Repensant à tout cela en 2015 et 2016, j’ai compris que j’avais souffert d’attentes déçues. J’attendais un soutien total et sans faille de Marina, j’attendais la venue de mes enfants à ma sortie de prison. Les événements m’avaient déçu, j’en souffrais beaucoup et sous l’emprise de la souffrance, j’avais commis une faute tragique.

Cette souffrance était concevable, mais cela ne m’autorisait pas à abandonner ma famille! J’ai alors compris que si je m’étais très mal comporté, ce n’était ni par égoïsme ni par méchanceté, mais parce que je souffrais d’attentes déçues.

Ayant réalisé cela, j’ai examiné le comportement de Marina. L’évidence m’est alors apparue, aveuglante: elle aussi avait dû souffrir d’attentes déçues cruellement, et cela dès le début, dès 1991-1992. J’avais toujours privilégié le révisionnisme et l’avais négligée…

Plus généralement, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas, chez les gens, de méchanceté intrinsèque; une personne qui se comporte méchamment est une personne qui souffre, même si elle l’ignore (je pense ici aux souffrances de l’enfance).

[SC. Vous dites qu’il n’existe pas de méchanceté intrinsèque. Appliquez-vous aussi ce raisonnement à vos adversaires?]

VR. Surtout à mes adversaires. Songez à un Juif né après la guerre. Il apprend que les « nazis » ont tenté d’exterminer son peuple par « haine antisémite »; peut-être même lui dit-on que des membres de sa famille ont été assassinés dans les camps. On le gave d’images de déportation, de « chambres à gaz », de fosses remplies de cadavres… Quand ce Juif entend le discours révisionniste, il éprouve une souffrance qui, tout naturellement, provoque chez lui une colère profonde. Aussi applaudira-t-il à la répression.

Il en va de même à Oradour. Les générations nées après 1950 croient le récit officiel: j’ai pu le constater. Même si elles peuvent nourrir des doutes, l’histoire imposée fait tellement partie de leur identité, qu’elles les refoulent d’une façon ou d’une autre. Par conséquent, mon travail ne peut que les faire souffrir; d’où leurs applaudissements ou leur passivité bienveillante face aux poursuites dont j’ai été — et serai sans doute — l’objet.

Bien sûr qu’au départ, ces gens croient des menteurs, et nous devons publiquement dénoncer ces mensonges mortifères. Voilà pourquoi je lutte et brave la loi. Toutefois, à mon avis, il faut combattre nos adversaires sans les haïr, car leurs comportements répréhensibles sont le fruit d’une souffrance concevable, et non d’une méchanceté intrinsèque. Or, plus vous les injurieriez, plus ils souffriraient; et plus ils souffriront, plus ils renforceront la répression. Est-ce vraiment ce que vous voulez? Pas moi! D’où ma courtoisie à leur endroit. Je le répète: ce sont les discours que je combats, non les personnes. S’attaquer aux personnes, c’est perdre son temps, son énergie et rendre le combat at plus difficile.

Quant aux complices qui collaborent à la répression que nous subissons (les dénonciateurs, les policiers et les juges notamment), ils sont soit convaincus des mensonges officiels et de la nocivité de notre combat, soit fonctionnaires appliquant les ordres; souvent les deux à la fois, d’où leur zèle intempestif. D’autres, enfin, sont du côté du plus fort, car c’est plus facile et plus confortable.

À mes yeux, ils sont des instruments de la Providence. Elle les utilise comme simple rouage de la machine. Un rouage peut toujours être remplacé; ce qu’il nous faut donc faire, c’est tarir la source de carburant, c’est-à-dire les mensonges officiels. Voilà pourquoi je ne nourris contre ces gens ni haine ni colère.

[SC. Revenons à votre famille. En quoi votre cheminement vous a-t-il permis de ne plus souffrir du manque de vos enfants?]

VR. En acceptant de reconnaître ses torts et en cessant de se convaincre qu’on serait victime des gens « méchants », une véritable démarche de pardon peut être entreprise. Une telle entreprise a pour objectif non pas de se justifier, mais de réparer et d’attendre que l’autre réponde à votre appel, sans rien exiger. C’est parce que le fils prodigue n’a rien exigé que son père l’accueillit à bras ouverts.

J’ai envoyé une demande de pardon à Marina. J’ai écrit à mes enfants. Pour reprendre contact. Ceux qui répondront positivement retrouveront leur père. Pour ceux qui refuseront, j’aurais été un simple géniteur, c’est-à-dire un instrument que la Providence aura utilisé pour les faire venir au monde dans les conditions requises par le plan divin.

Cette vision de la vie m’a permis de ne plus souffrir du manque de mes enfants: ceux qui reviendront le feront un jour, c’est une simple question patience; les autres n’étaient pas mes enfants, mais des âmes qui devaient naître dans mon foyer. Naturellement, j’espère que tous reviendront; mais j’accepte d’avance le cas contraire.Le Christ l’a dit: « on reconnaît l’arbre à ses fruits. » Or, cette vision de la Vie m’a libéré du désespoir, du ressentiment, de la colère, et m’a également permis de perdre 40 kg à l’âge de 47 ans, sans les reprendre par la suite (c’est-à-dire depuis 6 ans): c’est là, il me semble, un signe objectif d’un changement intérieur…

Demandant à d’autres de me pardonner, je suis tout naturellement disposé à pardonner. Considérons l’affaire d’Oradour-sur-Glane. Pendant huit ans, de 1997 à 2005, les gardiens de la Mémoire ont orchestré la répression ou l’ont applaudie. Si, à la suite à la parution de mon nouveau livre, ils me disaient: « Nous reconnaissons que la thèse officielle est fausse. Toutefois, les événements survenus le 10 juin 1944 dans le village demeurent une tragédie. Nous sommes donc prêts à réviser l’Histoire tout en respectant la mémoire des victimes et en oubliant ces 80 ans de mensonges »; si les gardiens de la Mémoire m’adressaient un tel appel, je répondrais immédiatement: « très bien: écrivons ensemble une Histoire véridique, oublions non seulement 80 ans de mensonges calomniateurs, mais aussi tout ce que vous m’avez fait subir. On efface tout, on dit la vérité et on se serre la main. »

À vue humaine, les gardiens de la Mémoire ne m’adresseront certainement pas un tel message; mais au regard de l’infini, la vue humaine est celle d’une taupe. On peut donc toujours espérer et rester le cœur ouvert. J’ajoute que si les gardiens de la Mémoire nous infligent de nouvelles épreuves, il faudra les accueillir comme une nouvelle occasion de manifester le Bien. Voilà pourquoi je reste serein, y compris en prison. On peut certes critiquer ma vision du monde, mais une chose est certaine: cette vision me donne la force de continuer malgré les épreuves diverses, et ainsi d’être un phare dans la nuit.

C’est la fin de cette série d’articles. Merci de l’avoir lue jusqu’au bout.

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Old March 23rd, 2023 #47
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S’équiper gratuitement contre la censure

23/03/2023

Avis à nos lecteurs français

Désormais, un internaute français qui veut accéder aux sites de Sans Concession doit nécessairement se doter d’un VPN ou passer par le réseau Tor pour contourner la censure gouvernementale toujours plus draconienne.

«“VPN”, “réseau Tor”: les sites dissidents ne seront plus qu’accessibles aux ingénieurs en informatique…», pensez-vous peut-être en ce moment.

Fort heureusement, ce n’est pas le cas! En effet, les outils pour contourner la censure sur Internet sont aujourd’hui nombreux, simples d’utilisation, voire même gratuit!

Dans ce bref article, nous passerons en revue trois solutions qui s’offrent à vous:

les navigateurs avec VPN gratuit intégré;
les navigateurs qui permettent d’accéder au réseau Tor;
Les VPN.

Pour chacune de ces solutions, nous explorerons les logiciels disponibles pour ordinateur (macOS et Windows) et pour téléphone multifonction (iOS et Android).

https://blogue.sansconcession.org/20...re-la-censure/
 
Old April 28th, 2023 #48
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Des nouvelles de la procédure d’extradition de Vincent Reynouard


La rédaction
Démocratie Participative
27 avril 2023

L’avocat de Vincent Reynouard mène un intense travail sur son dossier. Actuellement, il s’efforce de faire traduire les vidéos pour lesquelles il a été condamné en France afin de les soumettre à la justice écossaise.

Le révisionnisme historique étant légal en Écosse, produire les contenus visés par le régime juif en France est un moyen d’invalider la demande d’extradition. En tout cas, c’est la seule manière de procéder.

The Herald Scotland :

Quote:
L’audience préliminaire d’extradition d’un négationniste recherché par les autorités françaises a été reportée de quatre semaines.

Le tribunal du shérif d’Édimbourg a appris que ce délai permettra de traduire en anglais les vidéos que Vincent Reynouard est soupçonné d’avoir réalisées, et de déterminer les infractions qu’il a éventuellement commises en vertu de la loi écossaise.

Vincent Reynouard, 54 ans, a été condamné en vertu des lois antinazies en vigueur outre-Manche. Il a été condamné à quatre mois de prison en novembre 2020 et à six mois supplémentaires en janvier 2021.

Il a comparu devant le shérif Frank Crowe jeudi par liaison vidéo depuis le HMP d’Édimbourg.

Il ne consent pas à son extradition vers la France.

Son avocat Paul Dunne a demandé à la Cour si l’audience préliminaire dans son affaire d’extradition pouvait être déplacée au 18 mai, car l’une des deux vidéos YouTube que Reynouard est supposé avoir faites n’a pas encore été traduite du français à l’anglais.

L’une des transcriptions a été mise à disposition jeudi matin, avant l’audience.

M. Dunne a également déclaré que la négation de l’Holocauste n’était pas un délit en Écosse.

Il a déclaré au tribunal : « Nous ne pouvons pas dire avec certitude si nous sommes en présence d’un délit écossais. »

La négation de l’Holocauste est un délit en France depuis 1990, et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.

M. Reynouard s’est réfugié en Écosse à la suite de sa dernière condamnation pour une série de messages antisémites sur Facebook.

Une nouvelle audience préliminaire a été fixée à Édimbourg pour le 18 mai, avant une audience d’extradition complète le 8 juin.
La situation est déjà ahurissante. Vincent est détenu depuis plus de six mois alors que le motif de son extradition n’est même illégal en Écosse.

Sentant que le dossier était de plus en plus compromis, la juiverie qui opère depuis la France ajoute sans cesse de nouvelles accusations pour obtenir cette extradition odieuse.

Si vous souhaitez soutenir Vincent, écrivez-lui ici :

160071 V Reynouard
HM Prison Edinburgh
33 Stenhouse Road
Edinburgh
EH11 3LN
Royaume-Uni (UK)

Vous pouvez aussi commander le livre majeur de Vincent Reynouard sur le principal mythe antifa du régime juif en France : Oradour, le cri des victimes.

https://dempart.bio/des-nouvelles-de...ent-reynouard/
 
Old May 22nd, 2023 #49
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Lettre au Président Macron


22/05/2023

Monsieur le Président,

Je vous écris de la prison d’Édimbourg, en Grande-Bretagne, où je suis détenu depuis le 10 novembre dernier. Le 8 juin 2023, la justice écossaise se prononcera sur mon extradition que la France réclame afin de me faire purger une peine de prison à laquelle j’ai été condamné en juin 2015.

Quel délit ai-je commis pour qu’on me pourchasse encore après plus de sept ans ? Ai-je braqué une banque, fraudé le fisc massivement, violé ou tué ? Non, j’ai diffusé sur YouTube une vidéo révisionniste — vous diriez : “négationniste” — dans laquelle je dénonçais l’embrigadement politique de la jeunesse au nom du « devoir de mémoire ». J’exposais plus particulièrement les contre-vérités qui lui étaient enseignées à propos d’Auschwitz. Pour cet exposé de moins d’une heure, la justice française m’a infligé un an de prison ferme. J’ai alors fui en Angleterre.

Le révisionnisme n’étant pas un délit au Royaume-Uni, afin d’obtenir mon extradition, les autorités françaises n’ont pas hésité à mentir : elles ont lancé un mandat d’arrêt européen prétendant que j’avais été condamné pour « racisme/xénophobie », un délit qui rend l’extradition automatique. La justice écossaise flairant la manœuvre, Paris a dû lancer un deuxième mandat d’arrêt, en vertu de trois plaintes déposées contre moi, dont une pour « provocation publique à la haine ».

Dans une vidéo diffusée en 2020, j’aurais prêché l’antijudaïsme. Pour l’alléguer, les autorités judiciaires ont extrait 31 secondes d’un exposé de 45 minutes ! Je répondais à un spectateur selon lequel l’extermination des Juifs serait un « mal nécessaire ». Après avoir souligné qu’un « mal nécessaire » était une contradiction morale, j’expliquais pourquoi exterminer les Juifs ne servirait à rien, ceux-ci ne faisant que révéler des dysfonctionnements dont souffriraient nos sociétés et dont nous étions les premiers responsables. Les 31 secondes extraites résument cette opinion : elles ne sauraient constituer un appel à la haine des Juifs.

Le visionnage de toute la vidéo le confirme. Je note d’ailleurs qu’en trente ans de militantisme, je n’avais jamais été poursuivi en vertu de la loi dite “antiraciste”. Pour une raison très simple : je ne suis pas “raciste” dans le sens donné aujourd’hui à ce mot (un “raciste” prônerait la haine raciale). De plus, je me déclare judéo-indifférent. Autrement dit : je n’éprouve ni sympathie ni antipathie pour ce peuple composé — comme tous les peuples — de gens très différents.

Ces poursuites abusives pour « provocation publique à la haine » sont une nouvelle manœuvre tentée par la France qui se démène pour obtenir mon extradition. L’objectif final est de me jeter en prison et de m’y maintenir le plus longtemps possible afin de me réduire au silence.

Quel aveu, Monsieur le Président ! Je ne pouvais espérer, de la part de vos autorités, une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux. En effet, comparons les forces en présence :
  • d’un côté, la France dotée de multiples musées mémoriaux : le Mémorial de la Shoah à Paris, le Musée de la Déportation à Lyon, le Mémorial de Caen, le Centre de la Mémoire d’Oradour à Oradour-sur-Glane, sans compter les dizaines de « livres de mémoire » à travers tout le pays, auxquels viennent s’ajoutent les programmes scolaires (la Shoah en primaire, au collège et au lycée), les « voyages pédagogiques » au Struthof, à Oradour ou à Auschwitz, les « passeurs de mémoire », les films, les émissions, les livres, les témoins dans les établissements scolaires, car le « devoir de mémoire » bénéficie de milliers de voix — toutes conformes à l’histoire officielle — et d’un financement qui atteint les millions d’euros.
  • en face de cela, un homme quasiment seul, qui ne dispose d’aucune subvention, seulement des dons venus de son public restreint (deux ou trois milliers de personnes tout au plus) ; qui, pour vivre, donne des cours particuliers ; il diffuse ses travaux à compte d’auteur et vend ses ouvrages au compte-gouttes, car aucun éditeur n’accepte de publier ses recherches ; qui, chassé de toutes les grandes plateformes de partage, publie ses vidéos dans les catacombes d’Internet — à savoir, une chaîne Gab et un blogue aux États-Unis d’Amérique.

Tels sont donc les éléments en présence, que l’on pourrait dépeindre ainsi : face à une immense chorale qui chante à tue-tête accompagnée d’un orchestre assourdissant, un homme seul, muni d’un cône en papier dérisoire en guise de porte-voix. Toutefois, pour les autorités françaises, c’est encore trop : il faut faire taire cet homme seul en le saisissant à tout prix et en le jetant en prison ! Un premier mandat d’arrêt ne suffisant pas, elles en lancent un deuxième après avoir déposé trois plaintes supplémentaires. Oui, vraiment, je ne pouvais espérer une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux.

Vous alléguerez sans doute, Monsieur le Président, que la répression à mon encontre a une tout autre cause : mes thèses, direz-vous, offensent les victimes et peuvent conduire certains éléments fragiles de la population à perpétrer des actes “racistes”. Je répondrai que c’est faux, pour deux raisons.
  • Je n’ai jamais nié l’effroyable tragédie vécue par les gens présents à Oradour-sur-Glane le samedi 10 juin 1944. Je n’ai jamais nié le drame que fut la déportation précipitée, en pleine guerre, de millions de gens, parmi lesquels des femmes, des enfants, des vieillards, des affaiblis et des handicapés. Si les fouilles menées depuis vingt-cinq ans dans les camps de Treblinka, Sobibor, Belzec et Chelmno n’ont pas permis de découvrir des chambres à gaz, elles ont en revanche contribué à la mise à jour de nombreuses fosses communes improvisées. Ces fosses, je n’en ai jamais contesté l’existence. Elles contiennent les corps de dizaines de milliers de Juifs morts dans les trains ou euthanasiés à leur arrivée, parce que blessés, malades ou trop affaiblis pour aller plus loin vers l’Est. De nombreux récits corroborent ces constats matériels. Dans plusieurs vidéos, j’en ai cité, sans les contester ni les rejeter. S’y ajoutent les conditions de vie dans les ghettos surpeuplés et parfois mal ravitaillés en Pologne ou à l’Est : elles firent de nombreuses victimes que j’ai également mentionnées. Viennent enfin tous les déportés morts dans les derniers mois de la guerre lorsqu’au sein d’une Allemagne laminée par les bombardements, la situation à l’intérieur des camps se détériora (surpopulation, manque de médicaments, ravitaillement insuffisant). Les photos effroyables prises à la libération de Buchenwald, de Dachau, de Vaihingen ou de Bergen-Belsen, je les ai montrées à de multiples reprises, sans jamais les qualifier de montages. Personne, donc, ne peut prétendre honnêtement que j’offenserais la mémoire des victimes en niant leur mort ou les circonstances terribles de leur décès.
  • quant à mener certaines personnes à commettre des actes “racistes”, ma réponse sera simple : depuis trente ans que je diffuse mes travaux, aucune agression n’est à déplorer, dont je me serais révélé être l’inspirateur.
  • Cependant, allons plus loin. Oui, admettons que mes exposés puissent conduire une poignée de personnes fragiles à perpétrer des violences “racistes”. Faut-il pour autant priver toute la population de certaines vérités historiques en sanctionnant leur diffusion publique ? Assurément non !

Toutefois, j’entends déjà votre réplique, Monsieur le Président : « Pays de la liberté de recherche, à France n’interdira jamais la diffusion de vérités scientifiquement établies. Avec les négationnistes toutefois, il n’est pas question de vérités, mais de mensonges réfutés par les témoins fiables et une cohorte d’historiens accrédités. Vous êtes bien présomptueux, Monsieur Reynouard, de prétendre avoir raison contre ces gens. »

En réalité, je ne suis pas plus orgueilleux qu’un enquêteur persuadé d’avoir élucidé une affaire malgré les dénégations des inculpés et de leurs avocats. Pourquoi ? Parce que d’Oradour à Auschwitz, j’ai adopté les méthodes traditionnelles utilisées dans des enquêtes criminelles.
  • Je me suis rendu sur place afin d’examiner la scène du crime allégué ;
  • j’ai effectué des constats matériels afin de comprendre ce qui a pu se passer ;
  • j’ai vérifié les récits recueillis (témoignages et aveux) en les confrontant aux constats matériels et en analysant leur cohérence interne ;
  • j’ai complété mes recherches avec l’étude de documents utiles. En résumé, j’ai établi la matérialité des faits.

Ai-je tort dans mes conclusions ? Débattons-en loyalement, chaque partie pouvant librement s’exprimer et déposer ses documents sur la table. Cette confrontation à armes égales, j’y suis prêt. Je la réclame même.

Vous m’objecterez qu’on ne débat pas d’Histoire avec une personne dénuée de toute formation d’historien. Dois-je en déduire, Monsieur le Président, qu’un non-historien ne saurait intervenir dans une question d’Histoire ? Voilà trente ans toutefois, en 1993, le CNRS publia un ouvrage intitulé : Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse.

La presse l’encensa, affirmant qu’il réfutait définitivement les thèses révisionnistes. Or son auteur, Jean-Claude Pressac, était… pharmacien de profession. Plus révélateur encore : l’homme considéré jusqu’à sa mort comme l’expert numéro un de l’Holocauste, Raul Hilberg, n’était pas, lui non plus, historien de formation. Je pourrais également citer Robert Jan Von Pelt, Jean-Jacques Fouché ou Guy Pauchou (pour Oradour). Preuve que des non-historiens peuvent intervenir dans des questions d’Histoire.

Certains de mes contradicteurs — Gilles Karmasyn par exemple — prétendent me réfuter, mais sans jamais accepter le débat. Ils sont comparables à des boxeurs qui, seuls sur le ring, donneraient des coups de poing dans le vide avant de lever les bras en criant : « J’ai gagné ! Il est KO. » À celui qui s’étonnerait de l’absence de l’adversaire, ils répondent : « Voyons ! On ne boxe pas avec un non-boxeur ». Prétendre qu’on ne débat pas d’Histoire avec un non-historien est une dérobade pitoyable.

Certes, je n’ai aucune formation en la matière, mais à Auschwitz et à Oradour, les SS sont accusés d’avoir massacré des innocents. Il s’agit donc d’affaires criminelles. Le fait que les meurtres allégués auraient été commis dans le passé ne modifie pas la nature de la question, donc ne change en rien les méthodes d’enquête. Or, je le répète, j’applique scrupuleusement ces méthodes.

En voulez-vous la preuve ? Voici : à Birkenau, les SS auraient aménagé des chambres à gaz homicides dans quatre grands crématoires. La plus meurtrière — 400 000 victimes alléguées — se serait trouvée dans le Krema II. Les SS auraient déversé le Zykon B par quatre orifices carrés pratiqués dans le toit. Les granulés mortels seraient tombés le long de quatre colonnes grillagées fixées solidement au sol et au plafond. Bien que le crématoire ait été dynamité, le toit, partiellement effondré, subsiste. L’ayant inspecté du dessus et du dessous, je n’ai vu nulle trace ni d’un quelconque orifice d’introduction ni d’une fixation de colonne grillagée. Rien.

Certes, en 2004, trois chercheurs indépendants (MM. Keren, McCarthy et Mazal) prétendirent avoir localisé trois des quatre trous ; mais les autorités du Musée d’Auschwitz n’ont jamais osé invoquer leur étude. Sept ans plus tard d’ailleurs, le directeur du Musée préfaça un Guide historique d’Auschwitz dans lequel les deux auteurs prévenaient qu’il était vain de rechercher l’emplacement exact de ces orifices fantomatiques. Depuis, rien n’a changé.

En cas de débat avec un historien, je porterais tout d’abord la discussion sur ce sujet. Je proposerais que l’on se rende ensemble sur les lieux, à la recherche des trous allégués ainsi que des traces des colonnes grillagées. Je profiterais de notre présence sur le site pour demander à mon contradicteur s’il peut me montrer des traces bleues sur le mur ou au plafond de la « chambre à gaz ».

Au printemps 1943, en effet (date du début des gazages massifs dans les crématoires d’après la chronologie officielle), la structure venait d’être construite. Par conséquent, les maçonneries étaient alcalines. L’acide cyanhydrique prétendument utilisé par les SS pour gazer en masse aurait pénétré en partie dans les matériaux humides (briques, plâtres, béton). Il s’y serait dissocié pour former un pigment à base de ferrocyanures : le Bleu de Prusse.

Très stable, résistant aux rayons lumineux et aux intempéries, les murs et le plafond de la pièce présentée comme ayant servi de chambre à gaz devraient en contenir encore aujourd’hui. Aussi devrait-on y voir des traces bleues plus ou moins larges. Toutefois, l’historien serait dans l’impossibilité de m’en montrer une seule. Prétendrait-il que ce pigment ne peut se former dans une pièce non chauffée ? Je lui démontrerais le contraire. Sur les plans originaux du crématoire, cette salle est désignée comme une morgue. Tout démontre qu’elle a été utilisée à cette fin, sans jamais avoir été reconvertie en chambre à gaz homicide.

« No Hole No Holocaust » (pas de trou, pas d’Holocauste), répétait le professeur Faurisson depuis 1994. Il avait raison, car sans ces trous, les 400 000 victimes alléguées de cette chambre à gaz sont imaginaires. Tous les témoignages et les aveux n’y changeront rien.

Les antirévisionnistes nous demandent : « si les millions de Juifs n’ont pas été exterminés, alors où étaient-ils passés en 1945 ? » Pardon, mais c’est inverser la charge de la preuve. C’est aux antirévisionnistes de démontrer que les Juifs auraient été exterminés systématiquement, parmi lesquels trois millions auraient péri dans des chambres à gaz.

D’après l’Histoire officielle, Auschwitz-Birkenau aurait été le centre de cette extermination par gaz (près d’un million de victimes). La chambre à gaz du Krema II aurait été la plus meurtrière (40 % des asphyxiés). C’est donc elle qu’il faut examiner en premier. Où sont les orifices d’introduction du Zyklon B ? Historiennes et historiens, montrez-les nous, qu’on en discute. Et où sont les traces bleues ? Il est vrai qu’une formation en chimie est nécessaire pour comprendre l’importance de leur absence. Titulaire d’un diplôme de chimie organique, je suis donc mieux placé qu’un historien pour conclure.

Il en va de même à Oradour. Les Waffen SS sont accusés d’avoir massacré plusieurs centaines de femmes et d’enfants dans l’église du village. Ils auraient tenté de les asphyxier avant de les mitrailler, puis d’incendier le bâtiment. L’incendie généralisé aurait transformé le lieu saint en four crématoire, et de très nombreux corps auraient été réduits en cendres. Dans cette affaire, des notions en diffusion de la chaleur, en rayonnement et en résistance des matériaux se révèlent nécessaires.

Mes études m’ayant conduit à étudier ces matières, j’ai mis mes connaissances à profit pour expertiser l’église. Cette expertise fait l’objet d’un chapitre entier de mon ouvrage paru en décembre 2022 : Oradour, le cri des victimes. J’en conclus que l’histoire officielle est fausse : les femmes et les enfants sont morts dans des explosions qui ont ébranlé tout l’édifice. Comment suis-je parvenu à cette conclusion ? Voici :
  • La préservation du mobilier en bois (le confessionnal dans la chapelle de la Vierge et l’autel de la chapelle Saint-Joseph) dément la thèse de l’incendie généralisé ;
  • La fusion partielle des cloches (des parties totalement fondues, d’autres intactes au point de montrer encore les motifs qui y étaient gravés) démontre que l’événement destructeur fut très rapide et très bref, en un mot, une explosion ;
  • L’observation des coups portés à la fine sphère en laiton sous la croix faîtière confirme que le phénomène destructeur fut accompagné d’un souffle puissant.

S’y ajoute l’état des corps retrouvés dans l’église ou à côté : ils ne sont pas carbonisés, mais déchiquetés, avec les habits intacts, comme après un bombardement.

Viennent enfin les récits racontés par la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche. Quelques semaines après le drame, par deux fois en novembre 1944, puis une fois janvier 1953 (au procès des Waffen SS) et une encore une fois en 1969 (pour la télévision), elle témoigna. L’étude comparative des différentes versions fait apparaître des contradictions insurmontables et des impossibilités matérielles manifestes.
  1. Fin juin 1944 ainsi, Madame Rouffanche affirma que le massacre de l’église avait commencé avec une « caisse » apportée par deux Waffen SS. L’engin n’avait pas explosé, il avait uniquement dégagé une épaisse fumée noire.
  2. Quelques mois plus tard toutefois, les voûtes de la nef de l’église s’effondrèrent, attestant que l’édifice avait été ébranlé sévèrement. Pour l’expliquer, il fallait invoquer une explosion : le 16 novembre 1944, Madame Rouffanche opéra donc un virage à 180 degrés et prétendit que la “caisse” avait été le siège d’une « petite détonation ».
  3. Toutefois, c’était insuffisant pour expliquer l’ébranlement de ce bâtiment fortifié. Deux semaines plus tard, « l’unique rescapée » changea encore sa version : elle allégua que l’engin avait explosé fortement. Ce témoignage devint le récit officiel, publié partout, cependant que celui du 16 novembre resterait à l’abri des regards, dans les archives militaires fermées au public.

Aux contradictions s’ajoutent des impossibilités manifestes. En particulier, la fuite de Mme Rouffanche hors de l’église, en se hissant jusqu’à un vitrail puis en sautant de quatre mètres de haut sur un plan fortement incliné sans s’occasionner la moindre blessure, un exploit impossible pour une femme de 46 ans.

Dans l’affaire d’Oradour, tout trahit le mensonge improvisé maladroitement. M’appuyant sur les constats matériels, sur les documents et sur des témoignages ignorés, j’affirme qu’un dépôt clandestin de munitions se trouvait sous les combles de l’église, au-dessus des voûtes.

Dans quelles circonstances a-t-il été mis à feu ? Tant que les archives militaires seront fermées aux chercheurs indépendants, aucune réponse certaine ne pourra être avancée. Toutefois, à supposer que, l’ayant découvert, les Waffen SS l’aient fait sauter pour tuer les femmes et les enfants, dès 1944, le fait aurait été révélé : Oradour-sur-Glane aurait été présenté comme un village héroïque dans sa résistance à l’Occupant, victime d’une vengeance abominable des “nazis”. Voilà pourquoi je reste persuadé que les Waffen SS ne portent aucune responsabilité directe dans le déclenchement de la tragédie de l’église.

Ayant découvert que le bâtiment servait à la Résistance locale (qui y cachait des pilotes alliés tombés en France et pris en charge par le réseau d’évasion « Comet Escape Line »), ma thèse est la suivante.

Le 10 juin 1944, des maquisards s’étaient réfugiés dans l’église, avec leurs munitions. En effet, les Waffen SS ayant cerné le village, il était impossible de fuir. Dénoncés par deux collaborateurs vivant dans le bourg (cf. le témoignage de Mathieu Borie enfin publié dans son intégralité), ils firent exploser le dépôt de munitions afin de couvrir leur fuite par une porte latérale qui donnait sur la sortie de l’agglomération. Ils n’avaient pas prévu que les explosions se propageraient au clocher, provoquant la destruction de la voûte fragilisée par la présence de l’oculus. Les gaz surchauffés se répandirent dans la nef, entraînant des débris qui mutilèrent les gens présents.

À Oradour, comme à Auschwitz, mes constats matériels sont indéniables, mes analyses, méticuleuses, et mes arguments, rationnels. Loin de toute considération idéologique, je reste sur le terrain des faits. D’où cette volonté et cet acharnement à me faire taire, les autres raisons invoquées relevant de prétextes fumeux.

La France parviendra-t-elle à me faire extrader ? Peut-être, mais il est trop tard : j’ai diffusé mes travaux sur Internet et j’ai pu de justesse — avant mon arrestation le 10 novembre 2022 — finir mon ouvrage sur Oradour. Depuis janvier dernier, il est en vente.

Voilà une trentaine d’années, tout jeune révisionniste, j’avais été invité chez les Faurisson. Un matin, je discutais dans la salle de travail ; je soulignais que nos adversaires disposaient de moyens financiers et répressifs. Le professeur Faurisson se lavait dans la salle de bain attenante. À ces mots, il entrebâilla la porte et, passant la tête, il lança : « Oui, mais nous, on dort tranquille. »

C’était vrai à l’époque, ça le reste aujourd’hui : dans ma cellule à Édimbourg, je dors tranquille, car ayant semé des graines de vérités historiques, j’ai accompli mon devoir. Désormais, mon destin personnel n’a plus aucune importance. La France que vous représentez peut s’acharner à me faire extrader pour m’emprisonner. Quand on dresse le bilan des forces en présence, son acharnement apparaît comme un aveu : l’aveu que j’ai raison et que mes travaux sont importants. Oui, vraiment, je dors tranquille, et plus vos sbires s’acharneront, plus je dormirai tranquille.

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments choisis.

Vincent Reynouard

https://blogue.sansconcession.org/20...sident-macron/
 
Old June 9th, 2023 #50
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Le procès en extradition du héros Vincent Reynouard à nouveau reporté !


La rédaction

Démocratie Participative
09 juin 2023

Hier, le héros Vincent Reynouard devait voir se dérouler son procès en vue d’une possible extradition exigée par l’État français et les juifs pour avoir fait des vidéos.

Vincent dispose d’une équipe d’avocats écossais déterminés à l’arracher des griffes de ZOG. La procédure a encore été repoussée en raison de cette détermination.

The Herald :

Quote:
L’audience d’extradition d’un négationniste recherché par la police française a été à nouveau reportée.

Vincent Reynouard a été arrêté à Anstruther, dans le comté de Fife, en novembre dernier, puis placé en détention provisoire après avoir traversé la Manche pour tenter d’échapper aux autorités françaises, qui le poursuivent depuis deux ans.
Il n’y a pas d’autorités françaises.

Il y a une autorité en France.

Il y a très longtemps que les Français n’exercent plus d’autorité dans le pays de leurs ancêtres. Depuis l’affaire Dreyfus exactement.

Quote:
L’homme de 54 ans a pris la fuite après avoir été condamné en vertu des lois antinazies à une peine de quatre mois d’emprisonnement en novembre 2020, puis à une nouvelle peine de six mois en janvier de l’année suivante.

La négation de l’Holocauste est une infraction pénale en France depuis 1990 et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.
Ce journaliste écossais s’égare. Il n’y a pas de « lois antinazies » en France. Il y a une loi de censure qui interdit de discuter librement de la théorie étrange des « chambres à gaz » d’Adolf Hitler, que l’on soit ou non « nazi ».

Quote:
Une audience d’extradition complète était censée commencer à la Cour du shérif d’Édimbourg au début de l’année, mais l’avocat Paul Dunne a fait pression pour qu’elle soit reportée afin de permettre la traduction en anglais des vidéos que Reynouard est censé avoir réalisées.

Lorsque l’affaire a été rappelée devant la Cour jeudi, M. Dunne a demandé un nouveau report, insistant sur le fait que certaines « questions juridiques » liées aux deux mandats d’arrêt délivrés par les autorités françaises devaient être débattues en premier lieu.

Il a indiqué qu’un autre avocat spécialisé dans l’extradition, Fred Mackintosh KC, ne pourrait pas venir au tribunal avant le début du mois de juillet au plus tôt, et il a demandé à ce que l’audience d’extradition soit reportée à la fin de ce mois.

Le shérif Kenneth Campbell a accepté de reporter l’audience complète au 27 juillet et a fixé une autre audience préliminaire au 13 juillet.

Il a également demandé que les observations écrites relatives à l’affaire soient remises une semaine à l’avance.
Il est indéniable que la justice écossaise se situe à des années lumières de ce qui en tient lieu en France. Jamais Vincent et ses avocats n’auraient pu méthodiquement exposer dans le détail l’ensemble de ses positions de la sorte.

Le niveau de corruption et d’infiltration juive est tel qu’il n’y a pas de procès à proprement parler dans le système judiciaire français. Un procès en France ne sert qu’à faire retranscrire publiquement le châtiment décidé par le sanhédrin en amont et à faire croire aux goyim qu’ils ont le droit à un « procès équitable ».

En Écosse, la justice est encore relativement loyale et le procès se déroule bel et bien au tribunal, pas en amont dans une salle secrète remplie de juifs.

Cela ne préjuge pas de la suite, mais je doute que le juge laisserait les avocats de la défense préparer aussi méticuleusement le dossier de Vincent s’il ne sentait pas que l’affaire ne repose sur rien. Ce juge a l’air de ne pas apprécier d’être considéré comme un simple domestique qu’un gouvernement étranger siffle pour tamponner une extradition qui viole frontalement le droit écossais. Or, c’est exactement sur ce ton que parlent les juifs de Paris à n’importe qui.

Nous allons voir comment les choses évoluent, mais cette affaire qui devait être soldée en janvier dernier s’enlise face aux nombreux points de droit que soulèvent les avocats de Vincent.

Quoi qu’il en soit, écrivez à Vincent pour l’encourager. Envoyez des livres, peu importe le sujet. Vous n’êtes pas obligé de signer de votre nom le courrier.

160071 V Reynouard
HM Prison Edinburgh
33 Stenhouse Road
Edinburgh
EH11 3LN
Royaume-Uni (UK)

https://dempart.quest/le-proces-en-e...uveau-reporte/
 
Old June 21st, 2023 #51
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Message de Vincent Reynouard : report de son audience d’extradition

20 juin 2023

Le 8 juin dernier, Vincent Reynouard devait être informé du sort qui allait lui être réservé quant à sa demande d’extradition formulée par la France. Le juge a décidé un report au 27 juillet, pour des raisons de procédure. À cette occasion, Vincent nous a adressé le texte qui suit, que RIVAROL a publié dans son dernier numéro, et que nous vous proposons à notre tour. Un autre texte, particulièrement important, suivra dans les jours à venir. Pour l’heure, Vincent reste confiant quant à son avenir, s’en remettant humblement à la Providence.

Quote:
On attendait avec impatience la décision de la justice écossaise qui, le 8 juin, devait se prononcer sur mon extradition. L’audience a toutefois été reportée au 27 juillet. En cause, un accident cérébral de l’associé de mon avocat qui le rend indisponible pour plusieurs semaines.

Ce nouveau report ne m’affecte pas. En effet, le premier mandat d’arrêt a été lancé pour que je purge une peine d’un an de prison. Or, en France, du fait des réductions automatiques de peine, un an se transforme en neuf mois. Sachant que je suis emprisonné depuis le 10 novembre et que le temps passé ici en prison est décompté, le 27 juillet, ma peine sera quasiment purgée (à 2 semaines près). Par conséquent, le premier mandat sera très probablement jugé obsolète.

Ne restera que le deuxième, qui invoque des poursuites pour « incitation à la haine » des Juifs. Toutefois, je l’ai déjà souligné : l’accusation est inepte. Quand un orateur conclut qu’éliminer les Juifs de la société ne servirait à rien, puisqu’ils ne font que révéler nos propres dysfonctionnements, il ne peut susciter l’antijudaïsme. Son message est le suivant : « Cessons de désigner des boucs- émissaires et corrigeons-nous ».

Mon avocat est donc optimiste, car la stratégie de la France lui paraît manifeste : me poursuivre abusivement pour un délit dont je serai reconnu innocent, juste afin d’obtenir mon extradition et, ainsi, de pouvoir m’emprisonner le plus longtemps possible en multipliant les condamnations au nom de la loi Gayssot. Il m‘a dit : « Depuis le début, la France agit avec mauvaise foi pour vous saisir à tout prix ». On peut supposer que la justice écossaise le reconnaîtra et refusera de se rendre complice de la manœuvre.

Je remercie celles et ceux qui me soutiennent dans cette lutte, que ce soit par des prières, des envois d’argent, ou de simples lettres. En prison, le courrier est très important.

Ici, je me suis découvert un talent que j’ignorais : savoir réaliser des portraits. Des détenus viennent et me donnent des photos de leur famille ou de leur animal domestique. Je les reproduis, agrandies, en aquarelles. Tout le monde est enthousiaste. Une gardienne m’a même félicité pour un portrait d’enfant. La prison m’a demandé deux dessins, grand format, pour décorer l’étage de l’école.

Dans le cadre de mes projets de BD révisionnistes, un ami anglais m’a envoyé deux cours très complets (175 pages et 147 pages) pour apprendre à dessiner des mangas. J’ai commencé le 7 juin. L’apprentissage me prendra largement jusqu’au 27 juillet.

Je ne suis pas malheureux en prison, car j’accepte et je garde toute ma confiance en la Providence. Merci à vous, de tout cœur.

Vincent
https://jeune-nation.com/actualite/a...e-dextradition
 
Old June 27th, 2023 #52
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Vincent Reynouard : « Le combat mené en première ligne coûte cher, mais il contraint l’adversaire à se démasquer »


27 juin 2023

Nous avons publié récemment un texte de Vincent, qu’il nous avait fait parvenir après le report de l’audience portant sur son extradition. Le lendemain, 9 juin, il nous adressait un nouveau texte, dans lequel il analyse les raisons de son emprisonnement et l’acharnement à son encontre dont font preuves les autorités. Voici ce texte.

Quote:
Le combat mené sans esprit de recul coûte cher à celui qui le soutient en première ligne. Mais il présente un avantage : il contraint l’adversaire à se démasquer.

Le 10 juin, j’ai pensé aux commémorations organisées dans le village d’Oradour-sur-Glane à l’occasion du 79ème anniversaire de la tragédie. À un millier de kilomètres de là, j’étais emprisonné pour contestation de l’existence de crimes contre l’humanité. Grâce aux lenteurs de la Justice, je purge actuellement ma peine en Écosse dont le système pénitentiaire m’apparaît très confortable. Mais la France me réclame désormais pour avoir contesté l’existence d’un crime de guerre, celui d’Oradour. Il y a 7 ans, de telles poursuites auraient été impossibles, la loi anti-révisionniste ne visant que les crimes contre l’humanité. En janvier 2017 toutefois, elle fut étendue aux crimes de guerre ayant donné lieu à une condamnation par une instance française ou internationale.

C’est ici que les adversaires se sont démasqués. Pour une raison très simple : en 1990, lors du vote de la loi Gayssot, ils ont prétendu que leur objectif n’était pas d’instaurer une histoire officielle. La loi devrait servir à réprimer un discours jugé subtilement antisémite, car il consistait à dire non pas : « Mort aux Juifs », mais : « Les Juifs ne sont pas morts ». D’où une loi qui, logiquement, visait les seuls crimes contre l’humanité commis par les puissances de l’Axe. En vérité, il s’agissait d’une « lex Faurissonia » .


Or, les crimes de guerre sont d’une autre nature. Ils n’ont pas pour mobile la haine raciale ni religieuse. Ils sont perpétrés dans le cadre d’un conflit armé, contre des ennemis ou des populations ennemies, pour se défouler, se venger, intimider, piller, etc. Par conséquent, leur contestation ne saurait être motivée par la haine raciale ou religieuse. À Oradour, c’est flagrant : des Waffen SS commandés par un Allemand auraient massacré des civils français pour se venger ou pour intimider la Résistance. Ni racisme, ni Juif dans cette tragédie.

Par conséquent, lorsque la France me poursuit pour avoir contesté l’histoire communément admise et enseignée de l’affaire d’Oradour, son objectif est de protéger l’Histoire officielle en réduisant au silence l’auteur d’une thèse dissidente.

En étendant la « lex Faurissonia » pour en faire aussi une « lex Reynouardia », nos adversaires se sont démasqués : ils ont admis que la loi anti-révisionniste sert à protéger l’Histoire écrite par les vainqueurs de 1945. Or, la vérité n’a pas besoin des juges pour la défendre. Seul le menteur inquiet se réfugie dans les jupes de dame Justice. Là encore, quel aveu.

Vincent
https://jeune-nation.com/actualite/a...a-se-demasquer
 
Old July 4th, 2023 #53
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« Ce séjour à la prison d’Édimbourg restera parmi mes meilleurs souvenirs »


29/06/2023

Vous l’avez appris: au terme d’une rencontre de kick-boxing filmée dans le cadre d’une compétition non officielle, mais largement suivie, le vainqueur — un jeune homme prénommé Flavio — a lancé: « Libérez Vincent Reynouard ». la séquence a été diffusée sur YouTube, Twitter, TikTok, etc. Elle a fait plusieurs millions de vues. Qu’est-ce que vous inspire un tel fait?

Tout d’abord, je remercie ce Flavio — dont j’ignorais l’existence — pour son courage. Car aujourd’hui, il en faut pour me soutenir à visage découvert. J’espère pouvoir rencontrer ce jeune homme pour lui dire tout le respect que je lui porte et pour m’entretenir avec lui en toute simplicité. Son courage exceptionnel doit servir d’exemple.

Son soutien, hélas, ne provoquera pas une révolution…

Non, bien entendu. Toutefois, quand l’accès aux grands médias vous est interdit, ce genre de déclaration permet d’avancer. Pour bien comprendre l’importance du geste de Flavio, il faut savoir que le système n’occulte pas nécessairement la répression qu’il orchestre. Mais ce qu’il souhaite, c’est conserver le monopole de l’information.

Dans mon cas, il annoncera mon arrestation, mon extradition et mon incarcération en disant: « Le nazi négationniste Reynouard a été mis en prison; d’autres procès lui seront intentés ». Le grand public pensera: « Cet individu veut exterminer les Juifs, les handicapés, les Noirs, les Arabes, les Slaves et instaurer une dictature au sein de laquelle les opposants seront jetés dans des camps de concentration. Bien fait pour lui; il a ce qu’il mérite. Merci au système de nous protéger contre ce genre de monstre qui n’a rien appris du passé ».

Or, quand Flavio lance: « Libérez Reynouard! », le message est très différent. Supposons que la séquence ait été vue un million de fois et que 10 % des spectateurs aient consulté Internet pour apprendre qui j’étais. Cent mille personnes m’auront découvert. Supposons que 1 % ont eu la curiosité d’aller plus loin en consultant mon blogue ou en regardant quelques-unes de mes vidéos. Cela fera mille « éveillés » supplémentaires. Mille personnes qui, pas nécessairement convaincues à 100 %, auront compris qu’il reste un « problème des chambres à gaz » et que je ne suis pas le « nazi » présenté par l’Histoire officielle. Mille personnes qui en parleront autour d’elles.

Voilà comment nos idées avancent. Le Système le sait. D’où ses efforts pour conserver le monopole de l’information en bloquant mon blogue par exemple et en retirant mes vidéos d’Internet. Dans un tel contexte, le geste de Flavio est d’une importance capitale.

Vous croyez donc que le révisionnisme progresse lentement en silence?

La répression dont je suis l’objet me paraît le démontrer. Cette progression invisible, les sociologues l’appellent la « spirale du silence ».

Lorsqu’une thèse est sévèrement combattue par les autorités, elle se répand par l’intermédiaire de nombreux canaux non officiels. Les citoyens convaincus n’en parlent pas publiquement par peur des ennuis. Toutefois, ils en parlent en privé. Ainsi, la thèse se répand-elle lentement, de façon invisible. Puis un jour, à la faveur d’une déstabilisation du Système provoquée par autre chose, les gens se mettent à parler ouvertement. On s’aperçoit alors que l’idée interdite était très répandue.

Un exemple tiré du passé concerne la désaffection religieuse au XVIIIe siècle. « La France se réveilla incrédule », dit-on. C’était vrai: depuis un siècle, l’incrédulité avait atteint de nombreux foyers. Dans ses ouvrages, l’abbé Proyart — un contemporain de la Révolution — en parle très bien.

Vous êtes donc optimiste?

Je suis serein: la vérité historique triomphera un jour ou l’autre, lorsque le Système s’effondrera, emportant avec lui ses mensonges.

Un ami qui s’intéresse à l’affaire d’Oradour m’a appris qu’au Centre de la Mémoire d’Oradour, la librairie propose très peu de titres sur la tragédie en elle-même. Il a constaté l’absence des ouvrages rédigés par des auteurs modernes pourtant peu suspects de révisionnisme. Il l’attribue au fait que ces auteurs finissent par dévoiler certaines vérités dérangeantes pour la thèse officielle. La plupart de ces vérités ont été découvertes par vous, mais les historiens omettent de le préciser, comme s’ils en étaient les découvreurs. Bref, ils vous pillent. Cela vous laisse-t-il un sentiment amer?

Non, pas du tout. L’important est que la vérité se diffuse. Pour ma part, je me considère comme un simple serviteur de la vérité. Je la découvre et l’expose. Si d’autres la reprennent à leur tour sans nommer le serviteur qui la leur apporte sur un plateau, c’est sans importance. Je n’attends pas ma récompense ici-bas. Sur cette terre, j’espère juste que la Providence m’aidera dans ma mission — et elle m’a beaucoup aidé, Deo Gratias!

Pour l’heure, vous êtes en prison dans l’attente de votre libération ou de votre extradition. Cela fait près de huit mois que vous croupissez entre les quatre murs d’une cellule. Quelles sont vos impressions? Êtes-vous optimiste?

Mon avocat est optimiste. Moi, je n’attends rien.

La dernière fois qu’il m’a vu — c’était le 8 juin — constatant mon éternel sourire, il m’a dit: « Vous semblez être le prisonnier le plus heureux d’Édinbourg! ». Je lui ai répondu que j’étais heureux. Ce séjour passé ici restera parmi les plus beaux souvenirs de ma vie.

Dans ma cellule, je n’ai ni télévision, ni radio, ni Internet. Ne lisant pas la presse, j’ignore donc ce qu’il se passe dans le monde: la guerre en Ukraine, la COVID, les retraites. Je n’en sais rien et je m’en moque éperdument!

En échange, mon esprit est calme, reposé. Je lis beaucoup de livres de spiritualité, j’écris et j’apprends à dessiner des mangas. J’entretiens une correspondance avec de nombreuses personnes très intéressantes. Je pense surtout à une personne avec laquelle nous échangeons à propos de philosophie, de sociologie et de spiritualité. Nos échanges sont très constructifs et profitables aux deux.

Ici, je me suis découvert un talent que j’ignorais: savoir réaliser des portraits à partir de photos. Les détenus m’apportent des clichés de leur famille ou de leur petite amie et j’en fais des aquarelles. Cette semaine, un prisonnier m’a donné deux photos: une de sa fille et une du grand-père dont elle était très proche. Ils avaient l’habitude de se promener ensemble le long d’une rivière. Il m’a demandé de les réunir sur un dessin dans un décor de rivière. Je l’ai fait, il en était très ému.

Tout le monde m’aime pour ma générosité — je ne demande aucune rétribution en échange de mes dessins — et pour mon sourire. Un détenu m’a dit: « Ton sourire nous illumine! ».

Ma cellule étant à l’ouest, le soir, la nature me gratifie de couchers de soleil d’une grande beauté. Je dépose des flocons d’avoine sur ma fenêtre, les pigeons et mes mouettes viennent les picorer. Certains se sont laissés apprivoiser et viennent manger dans ma main (ou dans la cuiller remplie). Deux jeunes mouettes, notamment, n’ont plus aucune peur. Je les observe avec émerveillement.

La Nature nous apprend ou nous rappelle tant de vérités. Les nuages qui passent en changeant de forme pour enfin disparaître soulignent la brièveté de la vie où tout est impermanence. Je les regarde passer et je médite. Le soir, dans le silence de ma cellule, je reste allongé sur mon lit en pensant à l’existence, au sens de la vie, à la vacuité…

Oui, vraiment, ce séjour à la prison d’Édinbourg restera parmi mes meilleurs souvenirs. Certes, mon corps est entre quatre murs, mais lorsque je médite ou que je dessine, des étendues infinies s’offrent à moi, étendues que je parcours en toute liberté.

En cas de libération le 27 juillet, quels sont vos projets?

Je n’en ai aucun. Je vis chaque jour pleinement, sans songer à l’avenir. Si je suis libéré, sans doute resterai-je en Écosse le plus longtemps possible, dans une petite chambre d’hôte, comme je l’étais avant mon arrestation. Mais sera-ce possible? Je l’ignore, car je suis persuadé que les autorités françaises s’acharneront pour parvenir à me saisir. Dès lors, on verra…

Avez-vous des projets éditoriaux?

Si Dieu me prête vie, je poursuivrai la rédaction de mes mémoires. Ma vie s’est révélée très agitée et remplie d’évènements qui peuvent servir d’enseignements pour des lecteurs plus jeunes. J’ai réalisé des choses positives, mais j’ai aussi commis beaucoup d’erreurs dont j’aimerais prévenir les autres. Bref, je souhaiterais que mon expérience puisse être utile.

Et en matière de révisionnisme?

Je ne pense à rien de spécial, mais cela ne signifie pas que j’aurais abandonné. Toute ma vie, j’ai fait n’importe quoi. Comprenez: toute ma vie, j’ai réagi aux circonstances et aux opportunités.

Considérons l’exemple d’Oradour: tout est parti de deux brochures qu’un ami m’a prêtées au printemps 1990. La première fois que je me suis rendu dans le « village martyr », j’avais pris un billet de train pour Limoges. J’ignorais comment j’irais de Limoges à Oradour. Un contrôleur m’a suggéré de descendre avant Limoges et de dormir le soir au camping de Nieul. J’ai suivi son conseil, et ma détermination a payé: mon livre paru en décembre 2022 en est le fruit.

C’est un peu le « triomphe de la volonté ».

La foi déplace les montagnes, la volonté permet de surmonter les obstacles. La vie me l’a confirmé. Ma volonté restant intacte, je suis confiant dans l’avenir, quel qu’il soit. Même si je dois mourir, je sais que les graines semées ne l’auront pas été en vain. Elles germeront.

https://blogue.sansconcession.org/20...urs-souvenirs/
 
Old July 15th, 2023 #54
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L’audition d’extradition de Vincent Reynouard à nouveau reportée en octobre !

La rédaction
Démocratie Participative
15 juillet 2023

L’audition d’extradition est encore reportée, cette fois-ci en octobre.

Je ne sais pas s’il y en aura jamais une.

The Herald :

https://www.heraldscotland.com/news/...moved-october/

Quote:
L’audience d’extradition d’un négationniste recherché par les autorités françaises a été repoussée à la fin de l’année.

L’avocat de Vincent Reynouard a déclaré jeudi à la Edinburgh Sheriff Court qu’il ne souhaitait plus poursuivre le débat juridique qu’il devait mener sur le cas du Français et a demandé à ce qu’une date soit fixée pour une audience complète.

Reynouard a été arrêté à Fife puis placé en détention provisoire l’année dernière après avoir traversé la Manche pour échapper aux autorités françaises qui le poursuivaient depuis deux ans.

L’homme de 54 ans a pris la fuite après avoir été reconnu coupable en vertu des lois antinazies et condamné à une peine de quatre mois d’emprisonnement en novembre 2020, puis à une nouvelle peine de six mois en janvier de l’année suivante.

La négation de l’Holocauste est une infraction pénale en France depuis 1990 et M. Reynouard a été condamné à plusieurs reprises.

Comparaissant devant le shérif Frank Crowe, l’avocat de Reynouard, Paul Dunne, a déclaré que le contenu d’une note transmise à la cour par un autre avocat agissant au nom de Reynouard n’avait plus besoin d’être débattu et a demandé le retrait de la note.

Il a ensuite demandé qu’une date d’audience complète soit fixée, ce qui a été fait le 19 octobre, une autre audience préliminaire étant également prévue le 21 septembre.

M. Dunne a également demandé à la cour de clarifier la durée de détention que M. Reynouard était censé passer en prison pour purger sa peine avant l’audience, soulignant qu’il était en détention depuis qu’il avait été arrêté par la police en novembre de l’année dernière.
En effet. Vincent n’a rien commis d’illégal en Écosse et il est emprisonné depuis novembre 2022. Au total, quand cette future audition aura lieu, si elle a lieu, cela fera un an qu’il sera détenu pour quelque chose qui ne constitue aucun délit en Écosse.

C’est délirant.

C’est aussi à cause des juifs.

https://dempart.wtf/laudition-dextra...ee-en-octobre/
 
Old July 26th, 2023 #55
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Compte-rendu de l’audience du 13 juillet


26/07/2023

Jeudi 13 juillet, à 7h30, le gardien chargé du premier appel me dit de me préparer pour me rendre au tribunal. Ce n’est pourtant qu’une audience préliminaire et d’ordinaire, j’assiste à ces audiences depuis la prison, en téléconférence.

Au début de l’audience, une interprète prêta serment. Eh bien! les interventions me seraient traduites. C’est la première fois depuis décembre dernier. L’affaire semblait sérieuse.

Avant le commencement des débats, mon avocat m’annonça que l’audience plénière serait remise au 19 octobre, et il ajouta: « nous en reparlerons. »

Il reprit sa place, puis, après l’interrogatoire d’identité, il se leva et demanda le report au 19 octobre. Le juge accepta et donna la parole au procureur qui n’éleva aucune objection. Les échanges furent si elliptiques que l’interprète ne comprit pas non plus les raisons de ce report.

À un moment, elle commit une erreur et traduisit « nineteenth of October » par « dix-neuf septembre ». Elle corrigea immédiatement: « Oh! Pardon: 19 octobre. » Je lui répondis: « On n’est plus à un mois près, » et nous rîmes tous deux.

La greffière m’instruisit du résultat des échanges: audience plénière reportée au 19 octobre, audience préliminaire prévue pour le 21 septembre. Puis je fus invité à quitter la salle, menotté à une charmante gardienne.

Tout se passe en coulisse

Pourquoi ces débats si elliptiques? Tout simplement parce que la justice anglo-saxonne fonctionne beaucoup avec des discussions de coulisses. Avant l’audience, les parties se réunissent pour parvenir à des accords destinés à limiter le temps des procès.

Je m’en suis aperçu en discutant avec des détenus d’Édimbourg. Pour eux, c’est naturel et c’est même bénéfique.

Voici un exemple: un citoyen a volé un vélo dans le jardin d’une maison individuelle, non sans avoir poussé violemment son propriétaire. Il est accusé de « trouble à la paix » et de « vol avec violence ».

En coulisse, son avocat propose au procureur: « Mon client plaidera coupable pour trouble à la paix et vol. En échange, acceptez-vous d’abandonner l’accusation de violence, car il n’a fait que pousser — certes assez fortement — le propriétaire? »

Généralement, le procureur accepte. L’inculpé plaide coupable, ce qui évite de mobiliser l’appareil judiciaire pour l’organisation d’un procès. En échange, l’accusé échappe aux poursuites pour le délit le plus grave (violence), ce qui lui vaut une peine plus légère.

De nombreux détenus m’ont raconté leur affaire: grâce à ces discussions de coulisse, certains voient quatre ou cinq accusations abandonnées par le procureur, et une affaire qui pouvait leur valoir jusqu’à dix ans de prison se réduit à un cas méritant au maximum deux ans.

Voilà pourquoi les discussions préliminaires qui ont eu lieu dans mon affaire ne m’effraient pas. Si elles avaient abouti à un résultat défavorable, mon avocat se serait opposé et l’audience plénière aurait été maintenue au 27 juillet.

Prendre la vie du bon côté

Certains m’objecteront que je resterai trois mois de plus en prison, ce qui excédera d’environ dix semaines la peine d’un an ramenée à neuf mois en raison des remises automatiques. J’en conviens, mais j’ai appris à me réjouir de ce dont je bénéficie plutôt que de maugréer sur ce que je n’ai pas.

Si la Justice écossaise avait voulu m’extrader manu militari, elle l’aurait décidé dès décembre; mais au lieu de cela, flairant la malhonnêteté des autorités françaises, elle a exigé des explications et s’est documentée sur mon cas. Depuis, elle opère avec prudence. C’est déjà un très bon point.

De plus, je profite de très bonnes conditions de détention. Répondant à mon amabilité et à ma gentillesse, détenus et gardiens font tout pour m’être agréables.

Lorsqu’une gardienne a appris ce report de trois mois, elle s’est écriée: « mais c’est loin! » Je lui ai répondu: « Certes, mais je suis heureux ici. » Elle m’a dit: « Si vous êtes heureux, alors nous sommes heureux. »

Intouchable

Voilà quelques jours, vers 6h30 du matin, des cellules furent fouillées et des téléphones illégaux saisis. Vers 10h, alors que je revenais de ma course du matin, un détenu, D., vint me prévenir: « Des téléphones illégaux ont été saisis. Prendre garde à ton téléphone légal, car dans ce genre de situation, on pourrait tenter de te le voler. »

Je lui répondis: « Je le mets toujours dans le placard de mon bureau. Je vais donc le changer de place. » En ouvrant le placard, je constatai que le téléphone n’y était déjà plus. « Ah! On me l’a volé. »

Je pris mes affaires pour la douche, assurant à D. que je préviendrais les gardiens. Une fois sous la douche, plusieurs détenus vinrent me parler: « Vincent, on t’a volé ton téléphone? Attends un peu: on va te le retrouver, et gare au type qui a fait ça. »

Lorsque je sortis de la douche, je vis qu’un attroupement s’était formé dans le hall. Il était question de mon téléphone. Les détenus étaient révoltés: « Quelqu’un a volé le téléphone de Vincent! »

Cinq minutes plus tard, D. me le reporta. « Je ne veux pas savoir qui me l’a volé, fis-je. Pour moi, l’affaire est close. »

Dessin manga

Dans ma cellule, au calme, je rédige un résumé de mes mémoires à paraître en automne et j’apprends à dessiner des manges. Je joins à ce texte un premier portrait bien réussi dans ce style, avec de grands yeux, un nez minuscule et une petite bouche. Après de nombreux essais, j’ai enfin compris la technique, même s’il me reste des procès à accomplir.




Portrait dans le style « manga » réalisé par V. Reynouard à la prison d’Édimbourg (juillet 2023)


Mes souvenirs de la prison d’Édimbourg resteront parmi les plus beaux de ma vie. Après dix ans de travail (de combat) acharné, sans prendre de vacances, dans un parcours semé d’épreuves, la Providence m’accorde du repos. Neuf mois normalement, et peut-être trois mois de plus. Je ne murmurerai pas contre cette éventuelle prolongation, bien au contraire: si elle est confirmée, alors je remercierai le Ciel.

Des vacances de rêve

J’ajoute que ce repos en prison n’est guère différent de celui que je prendrais en liberté: je passerais le plus clair de mon temps chez moi, à lire, écrire, méditer, dessiner. Certes, je pourrais effectuer des randonnées à vélo; mais ici, je peux courir, aller à la salle de sport, et on s’occupe de tout pour moi (cuisine, linge, etc.).

Bien que cela puisse choquer, je remercie la Providence de m’avoir fait aimer la vie simple, sans attachements matériels, régionaux, familiaux. Pour moi, la prison est un endroit quasiment comme un autre. Rien en me manque ici.

Dernière précision: si les juges écossais n’ont pas évoqué une remise en liberté, c’est parce que je ne l’ai jamais réclamée. Depuis novembre 2022, j’ai accepté de rester en prison. Pourquoi? Parce que je n’ai plu ni domicile ni affaires personnelles.

Lorsque le 25 octobre 2021, j’ai fui mon appartement, mon principal collaborateur a dû le vider, car je ne pouvais plus payer le loyer. Il a sauvé mon matériel de travail et ma bibliothèque (environ 3000 livres), mais il a dû donner le reste (habits, vaisselle, etc.) à une boutique de charité.

À 54 ans, je n’ai donc plus rien, excepté mes livres et mon matériel informatique. Dès lors, je préfère rester en prison en attendant soit une remise ne liberté en Écosse, soit une extradition vers la France.

Je remercie celles et ceux qui, par des lettres, des dons, des envois et des prières me soutiennent dans mon aventure.

Vincent

https://blogue.sansconcession.org/20...du-13-juillet/
 
Old August 4th, 2023 #56
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Inquiétudes autour d’une possible extradition de Vincent Reynouard

2 août 2023

Nous avons reçu ce jour, des nouvelles de Vincent, en provenance de sa cellule écossaise, où il croupit depuis le 10 novembre 2022, dans l’attente d’une décision de la justice locale portant sur une demande d’extradition de la France. Les nouvelles sont quelque peu inquiétantes.

Vincent a reçu hier son deuxième avocat, qui a repris le dossier après avoir été victime d’un problème de santé. Voici le déroulé des semaines à venir.

Dans un premier temps, une audience devrait avoir lieu prochainement, sans doute le 10 août, pour évoquer la peine d’un an qu’il aura purgée en totalité (9 mois effectifs).

Se tiendra ensuite une autre audience, prévue le 19 octobre prochain, mais sans doute reportée une nouvelle fois en novembre, portant sur la demande d’extradition.

L’avocat de Vincent lui a dit que le procureur allait invoquer le précédent d’Alison Chabloz en affirmant que « le révisionnisme est de l’antisémitisme », pour justifier d’une « double incrimination », tant en France qu’en Écosse des faits pour lesquels Vincent a été condamné en France. Ce qui rendrait alors la demande d’extradition recevable. Pour sa défense, l’avocat mettra en avant les limites existantes entre le révisionnisme de type « universitaire » qui expose ses arguments de manière référencée, dans un langage clair et posé, et des chansons qu’il qualifierait de « manifestement antijuives ». Reste à savoir si ces arguments seront entendus par le juge.

Alison Chabloz est la seule pour l’heure à avoir été poursuivie et incarcérée, ce qui a créé un précédent au Royaume-Uni, ouvrant une brèche très dangereuse, dont Vincent risque d’être le premier à faire les frais. Son avocat a été très clair sur ce point-là. Il y a donc un véritable danger pour Vincent à voir la demande d’extradition validée.

La justice anglaise cherche, de fait, à assimiler ce qu’elle juge comme « offensant vis-à-vis d’un groupe en particulier », assimilé à de l’antisémitisme dans le cas d’Alison Chabloz, ce qui lui a valu plusieurs semaines de détention, et le révisionnisme de Vincent. Ce qui reviendrait alors à amalgamer les deux « délits » en affirmant que le révisionnisme découle d’un antisémitisme. Alors, la justice écossaise aurait toute liberté pour valider l’extradition.

Il apparaît évident que tous les moyens seront utilisés et que toutes les constructions intellectuelles et juridiques seront mises en place pour aboutir à une décision qui satisfasse les autorités françaises.

Pourtant, comme l’écrit Vincent : « Toute ma vie, j’ai tenté de montrer, par mes agissements, que l’on pouvait être révisionniste sans être haineux ».

Il semble, qu’à l’instar de la justice française, la justice britannique ait pour objectif de faire taire de manière implacable et systématique, les libres penseurs, pacifiques et agissant en toute transparence.

C’est dire la menace qu’ils font peser sur les « gardiens de la mémoire », par leurs simples écrits, qu’ils soient historiques ou satiriques.

Tout notre soutien à Alison et à Vincent !

https://jeune-nation.com/actualite/a...cent-reynouard
 
Old August 9th, 2023 #57
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Réflexions de Vincent Reynouard sur la répression et son procès en extradition


8 août 2023

Le 2 août, l’associé de mon avocat m’a informé que, dans mon affaire, le procureur s’appuierait sur le cas d’Alison Chabloz pour tenter de convaincre le Tribunal d’assimiler le revisionnisme aux discours « grossièrement offensants ». L’objectif est d’obtenir mon extradition en vertu du principe de la « double culpabilité » (les actes pour lesquels la France me réclame afin de me juger sont aussi réprimés en Grande- Bretagne).

Rappelons que ces dernières années, Alison Chabloz, une artiste britannique, a été condamnée à la prison pour des chansons satiriques sur l’Holocauste et sur les Juifs. A ses procès, elle s’est présentée comme une révisionniste.

Dès le début, d’accord avec Peter Rushton, j’avais pressenti que l’affaire Chabloz me mettrait en danger. Malgré cela, j’avais refusé de condamner son action.

Trois raisons justifiaient ma réserve :
  1. Je n’ai nulle autorité jour juger les stratégies des uns et des Elles visent des publics différents ;
  2. Je ne voulais pas contribuer à déchirer davantage le camp révisionniste déjà affaibli par de nombreuses querelles intestines inconnues du public ;
  3. Les satires d’Alison Chabloz me paraissaient rester dans le domaine de la liberté d’expression acceptable. Je me souvenais par exemple qu’à la fin du XIXe siècle, la propagande anticléricale présentait les prêtres comme d’odieux prédateurs sexuels et comme des individus avides d’argent. Une caricature montrait un homme qui tirait sur un curé. Celui-ci détalait en lançant : « Ce n’est pas du plomb que je veux, mais de l’argent ». D’autres caricatures montraient des prêtres détroussant des agonisants ou se livrant à la débauche avec des religieuses, des femmes du monde ou des jeunes filles. Ces œuvres offensaient grandement les catholiques ; certaines pouvaient être considérées comme des incitations à la haine et à la violence. Mais elles étaient autorisées en vertu de la liberté d’expression. Le législateur estimait, qu’exceptés les appels directs au meurtre, à la violence ou à la sédition, un texte, un discours ou un dessin à caractère général ne pouvaient être jugés comme un acte. Il restait dans le domaine des opinions. Telles étaient, à mes yeux, les chansons d’Alison Chabloz.

Bien qu’aujourd’hui, les avertissements de Peter Rushton menacent de devenir réalité, je ne regrette rien. Le risque d’extradition ne me conduira pas à fustiger l’œuvre d’Alison Chabloz pour tenter de me dédouaner. Déjà parce que ce genre d’initiative ne sauve rien : me désolidariser de la chanteuse serait considéré par le Tribunal comme une hypocrisie dictée par l’opportunisme. Mais elle serait ensuite utilisée par les adversaires qui lanceraient : « Même Reynouard a condamné Chabloz ! ».

Ensuite parce que face à la stratégie du procureur, la défense ne restera pas désarmée. Mon avocat plaidera qu’il existe une limite entre le revisionnisme académique et des chansons satiriques. Si la Justice écossaise le reconnaît et refuse de m’extrader, alors ce sera une grande victoire pour le révisionnisme tel que le professeur Faurisson l’a développé toute sa vie. En cas d’extradition fondée sur l’argumentaire du procureur, il conviendra de souligner ce qui suit : à supposer que le révisionnisme en lui-même soit un discours « grossièrement offensant », alors ce n’est pas Alison Chabloz qu’il aurait fallu poursuivre, mais, dès 2014, Nicholas Kollerstrom. Ce Britannique est l’auteur d’un ouvrage publie en Angleterre et intitulé Breaking the Spell. The Holocast: Myth & Reality ( Rompre le sortilège. L’Holocauste, mythe et réalité). On y trouve une très bonne synthèse des arguments révisionnistes, en particulier ceux relevant de la science. Or, les gardiens de la Mémoire se sont abstenus de saisir la Justice. Ils ont préféré lever un mur du silence autour du livre puis exiger son retrait de la vente par Amazon. En revanche, ils ont monté en épingle le cas d’une chanteuse afin d’obtenir la mise hors-la-loi de tout révisionnisme en Grande-Bretagne.

Cette manœuvre est un aveu ! Si, vraiment, mille preuves solides venaient attester la réalité des « chambres à gaz » homicides allemandes, alors les gardiens de la Mémoire auraient convié Nicholas Kollerstrom à un débat afin de le ridiculiser. Ils s’en sont bien gardés. Leur abstention démontre qui, dans cette affaire, dit la vérité et qui craint la vérité.

Les antirevisionnistes prétendent lutter contre la haine et la violence. Je leur opposerai Denis Marquet, un philosophe nullement suspect de sympathie révisionnistes. Dans son ouvrage Aimez à l’infini, il souligne : « La violence commence dès que je veux limiter la liberté de parole de l’autre (pour éviter d’être blessé, par peur de quelque vérité). » (p.96). Il ajoute : « empêcher la parole par la censure ou la sommation à l’auto-censure est une violence qui risque fort de générer une violence en retour. » (p.283). Les gardiens de la Mémoire devraient méditer ces avertissements.

Quant aux révisionnistes, je les invite à comprendre l’inutilité d’offenser les Juifs. Sous nos latitudes, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale racontée par les vainqueurs sert d’abord à susciter, chez les peuples, le rejet de toute idéologie d’ordre.

Dans cette affaire, l’origine des victimes alléguées est indifférente ; c’est le national-socialisme qui est visé, en tant que symbole de la droite nationale. C’est sur ce terrain idéologique qu’il faut se placer, en se servant de la force de la vérité, et d’elle seule.

Maurice Bardèche l’avait bien compris. J’invite le public à relire son ouvrage Nuremberg ou la Terre promise, paru en 1948. L’auteur expliquait que la seconde guerre mondiale avait été une lutte idéologique. Il avait raison. Dans cette tragédie, les Juifs sont l’arbre qui cache la forêt. Certes, l’hitlérisme était anti-juif. Mais en tant qu’idéologie universelle et atemporelle, le national-socialisme repose sur quatre piliers : la primauté du Bien Commun sur les biens particuliers, la justice sociale, la protection de la race au sein de la nation préservée. Défendant la primauté du Bien Commun, le national-socialisme heurte de front le modernisme qui place l’individu au centre de tout. Sous l’Occupation, le Collaborateur Martin de Briey l’avait expliqué : cette guerre n’était pas une lutte entre des nations, mais un conflit à mort entre des idéologies radicalement incompatibles. La seconde guerre mondiale fut un épisode armé d’une confrontation idéologique séculaire entre la modernité et la tradition. Sortie vainqueur, la modernité exploita les « chambres à gaz » pour lancer : « Voilà où mènent les tentatives de renaissance nationale. Plus jamais ça. Désormais, œuvrons pour le mondialisme géré par un ensemble de pouvoirs démocratiques et libéraux – sauf lorsqu’il s’agit du fascisme. »

C’est sur ce terrain qu’il faut descendre et combattre, avec pour arme la force de la vérité des conclusions des chercheurs du révisionnisme historique. Et expliquer pourquoi, en exposant les raisons historiques et techniques. Enfin, il m’apparait nécessaire de dévoiler l’origine du mythe : une guerre idéologique dans laquelle un camp exploite le mensonge afin de susciter un rejet définitif du camp opposé.

Telle a été ma stratégie, après avoir découvert l’ouvrage de Maurice Bardèche.

J’invite mes soutiens et mes successeurs à l’adopter.

Vincent Reynouard

https://jeune-nation.com/actualite/a...en-extradition
 
Old September 18th, 2023 #58
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Plus que quatre jours…

18/09/2023

Dans quelques jours, la Justice écossaise décidera de m’extrader vers la France ou de me remettre en liberté. Sachant que, si je suis extradé, je passerai probablement des années en prison, on peut dire que mon destin se jouera le 21 septembre.

Je suis serein

Mes avocats sont optimistes. En effet, ayant purgé l’intégralité de la peine de prison qui m’a valu le premier mandat d’arrêt, seul reste le deuxième. Paris me réclame, afin de me juger pour plusieurs vidéos. Toutefois, pour être extradé, ces vidéos doivent constituer des délits aussi bien en France qu’en Écosse. Or, mes avocats sont formels: mes propos ne tombent pas sous le coup de la loi britannique.

Mes adversaires invoquent le précédent posé par la condamnation de la chanteuse A. Chabloz en 2018. Toutefois, A. Chabloz a été condamnée pour avoir composé, interprété et diffusé des chansons « grossièrement offensantes ». En cause, le vocabulaire choisi, le ton adopté et les critiques formulées à l’encontre du peuple juif en général. Mes vidéos sont totalement différentes. Quoiqu’elles puissent choquer et offenser, elles ne sont jamais grossièrement offensantes et, dès lors, demeurent dans les limites de la liberté d’expression telle qu’elle est conçue au Royaume-Uni.

En tant que national-socialiste, j’ai toujours prôné la primauté du Bien commun sur les intérêts particuliers. Mon destin personnel n’a donc aucune importance.

Beaucoup de proches sont donc optimistes quant à l’issue de cette audience. Pour ma part, je ne suis ni pessimiste ni optimiste, car j’ai appris à ne rien espérer et à ne rien redouter. La raison en est toujours la même: j’ai confiance en la Providence. Jusqu’ici, elle m’a protégé dans ma mission. Je suis donc persuadé que la décision du 21 septembre sera la plus apte à servir la cause révisionniste. Certes, pour moi, ce sera sans doute l’occasion de nouvelles épreuves, mais les épreuves sont là pour que nous nous bonifiions en les surmontant.

J’accepterai donc le verdit final, quel qu’il soit, et continuerai à placer la cause révisionniste au-dessus de mon destin personnel, car le révisionnisme sert le Bien commun et, en tant que national-socialiste, j’ai toujours prôné la primauté du Bien commun sur les intérêts particuliers. Par conséquent, je ne reculerai pas maintenant. Mon destin personnel n’a aucune importance.

Certains me qualifieront de fanatique. Toutefois, quand on voit comment les antirévisionnistes nous traitent, on comprend que seuls des jusqu’au-boutistes peuvent soutenir le combat en première ligne. Si je n’en étais pas un, j’aurais abandonné depuis longtemps. La Providence suscite les gens qu’il faut où il faut. Nos adversaires étant des fanatiques, Elle leur oppose des fanatiques. C’est dans l’ordre des choses.

Libre en prison

J’attends donc sereinement le 21 septembre. Dans le calme de ma cellule, je poursuis mes activités de lecture, d’écriture, de méditation et de dessin. Après dix mois, une routine journalière s’est installée. Je ne m’aperçois quasiment plus que je suis en prison. Je suis comme sur un vaisseau où la vie se déroulerait paisiblement. Depuis quelques semaines, je suis le plus ancien de mon aile. Je connais le personnel et les détenus me connaissent, car je suis un prisonnier un peu particulier.

J’aurais dû être libéré le 10 août, une fois ma peine de prison purgée intégralement. Toutefois, la Justice écossaise a décidé de me maintenir en prison au motif que je pourrais profiter d’une remise en liberté pour m’enfuir de nouveau. Sachant ce que j’ai fait depuis octobre 2021, cette crainte peut se concevoir. J’ajoute que, même si cette prolongation de ma détention était illégale, je ne réclamerais aucune compensation, car je n’ai pas souffert — tant s’en faut — à la prison d’Édimbourg.

Ma liberté est mille fois plus étendue que celles des gens sans vie intérieure.

D’ailleurs, à la prison d’Édimbourg, la privation de liberté qui me frappe est toute relative. Certes, mon corps est retenu dans un établissement pénitentiaire, mais mon esprit, lui, reste libre. Ici, j’ai beaucoup lu: j’ai découvert des auteurs comme Denis Marquet (sur la spiritualité) et Jacques Ellul (sur la technique). J’ai entretenu librement la correspondance avec des gens formidables. J’ai pu faire du sport tous les jours, dont trois fois par semaine dans une salle de sport bien équipée. J’ai bénéficié d’une alimentation excellente que bien des personnes m’envieraient. Enfin, j’ai amélioré mes techniques de dessin, en particulier l’aquarelle.

À mes yeux, je suis bien plus libre que le citoyen contraint de se lever chaque matin pour aller remplir un emploi sans intérêt. Ma liberté est mille fois plus étendue que celles des gens sans vie intérieure, rivés à leur écran et esclaves des réseaux sociaux.

Quant aux gardiens, ils ont été d’une grande gentillesse à mon égard, sans doute parce qu’ils estiment que je n’ai rien à faire en prison. Voilà peu, d’ailleurs, une gardienne m’a dit: « Vous êtes depuis presque un an en prison, parce que la France ne respecte pas le droit à la liberté d’expression! » Je pense qu’elle exprimait la pensée des gardiens…

L’hystérie actuelle en France

Il est vrai que, dépits l’Écosse, on observe, incrédule, le climat d’hystérie qui règne en France autour de l’antisémitisme réel ou fantasmé. Les causes de cette frénésie sont sans doute multiples.

Je pense tout d’abord que beaucoup de Juifs sont inquiets. Dans ce monde changeant et en crise, ils craignent une nouvelle persécution, voire un nouvel « Holocauste », au motif qu’ils auraient toujours été les boucs émissaires. Les associations qui les représentent agissent donc pour extirper l’antijudaïsme de la société. Or, sachant que, sous nos latitudes, le « racisme » est devenu le péché capital, le gouvernement — quel qu’il soit — ne peut que soutenir cette action.

Quand un gouvernement n’a aucun bilan positif à son actif, sa seule stratégie politique consiste à se présenter comme l’ultime rempart contre la Bête immonde.

À cela s’ajoute probablement un autre fait: à l’heure où le Rassemblement national est considéré, à tort ou à raison, comme une force susceptible d’influencer la politique, s’acharner contre l’ultradroite contraint Marine Le Pen à se désolidariser toujours plus des idéaux de la droite nationale, et comme on finit toujours par devenir ce que l’on dit, que ce soit par conviction ou par stratégie, alors plus le gouvernement s’acharne sur l’ultradroite et plus le RN se normalise.

Je pense enfin que pour certains, frapper l’ultradroite et une autre façon d’attaquer le RN en vue de prévenir une possible victoire électorale de Marine Le Pen. En effet, quand un gouvernement n’a aucun bilan positif à son actif, sa seule stratégie politique consiste à se présenter comme l’ultime rempart contre la Bête immonde. Il peut alors dire: « Voyez, la Bête immonde n’est pas morte. Ne soyez pas dupe; la dédiabolisation du RN n’est qu’apparente. Si Marine Le Pen arrive au pouvoir ou même s’en approche, l’ultradroite en profitera pour ressurgir. » À mes yeux donc, ces causes diverses contribuent à l’hystérie ambiante.

Si le mythe d’Oradour tombe

Quant à moi, je représente un danger intellectuel pour le gouvernement, car je démontre que les crimes imputés à la Bête immonde sont des bobards de propagande. Mon action lui apparaît d’autant plus dangereuse que j’ai dénoncé un mythe particulièrement fragile: le prétendu massacre de femmes et d’enfants dans l’église d’Oradour par des Waffen SS barbares. Sans nier la mort de ses personnes, je démontre que les circonstances de cette tragédie furent très différentes.

Or, si le mythe d’Oradour tombe, certains pourraient s’interroger sur Auschwitz. Le lien sera d’autant plus naturel que, depuis 2017, la contestation de l’Histoire officielle d’Oradour est également réprimée par la loi antirévisionniste. Des personnes diront alors: « Le mythe d’Oradour était protégé par la même loi qui défend de contester l’existence des chambres à gaz d’Auschwitz; dès lors, ces chambres à gaz seraient-elles, elles aussi, un mythe? »

Les gardiens de la Mémoire ne peuvent donc pas reculer: ils doivent défendre bec et ongles le mythe d’Oradour. D’où leur intérêt à me faire taire. Cela n’augure rien de bon pour moi. Toutefois, là encore, mon destin personnel est sans importance. Je n’attends rien ici-bas. La récompense viendra après cette vie terrestre. Telle est ma conviction (que je n’impose à personne). Par conséquent, je suis serein.

https://blogue.sansconcession.net/20...e-quatre-jours
 
Old September 23rd, 2023 #59
alex revision
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Rapport de l’audition de Vincent Reynouard, hier


La rédaction
Démocratie Participative
22 septembre 2023

Avec un dossier originel faiblard, les juifs, via leurs laquais de la gendarmerie française, ont inventé une autre affaire pour justifier l’extradition de Vincent Reynouard, en l’occurrence 8 vidéos YouTube.

La justice écossaise a donc dû se pencher sur ces accusations juives absurdes.

Daily Records :

Quote:
Un juge a été prié d’ordonner l’extradition d’un négationniste français qui se cachait en Écosse.

Cet homme de 54 ans est recherché en France en vertu des lois antinazies et les autorités de son pays d’origine ont demandé son extradition.

Une audience d’extradition complète s’est tenue à la Cour du shérif d’Édimbourg jeudi, et Reynouard a comparu sur le banc des accusés après avoir été placé en détention.

Reynouard a été arrêté dans la région d’Anstruther (Fife) en novembre dernier en vertu d’un mandat d’arrêt.

L’avocat Paul Harvey a déclaré à l’audience que les vidéos de M. Reynouard témoignaient de « l’antisémitisme le plus effroyable ».

M. Harvey a déclaré que les mots prononcés dans chacune des huit vidéos constitueraient un trouble à l’ordre public en vertu du droit écossais.

Reynouard doit avoir commis un crime qui est également un délit en vertu de la loi écossaise pour satisfaire au critère d’extradition.

Mais Fred Mackintosh KC, qui défend Reynouard, a déclaré que les vidéos de Reynouard ne constituaient pas une trouble à l’ordre public car elles n’appelaient pas à l’action de la part d’autres personnes.

Le shérif Chris Dickson a fixé une nouvelle audience au 20 octobre, date à laquelle il espère rendre son verdict dans la bataille de l’extradition.

Le tribunal a appris que Reynouard avait produit des vidéos ignobles sur des sujets tels que « le problème juif » et qu’il avait nié l’existence de l’Holocauste et des chambres à gaz du camp de concentration d’Auschwitz.

M. Harvey a déclaré qu’il n’était pas nécessaire, en vertu du droit écossais, qu’un appel direct à l’action soit nécessaire pour qu’il y ait trouble à l’ordre public.

Le procureur a déclaré que le fait de mettre les vidéos sur YouTube créait un « risque accru de troubles graves » car elles étaient « plus largement et plus durablement disponibles » sur Internet.

M. Harvey a ajouté que les vidéos étaient contraires à la loi sur les communications, car elles étaient « grossièrement offensantes » et remplissaient également les conditions requises pour cette infraction.

Dans ses observations, M. MacIntosh a déclaré que les vidéos de M. Reynouard ne constituaient pas un trouble à l’ordre public car « il n’appelle pas à l’action ».

M. MacIntosh a déclaré que la « négation de l’Holocauste en soi » n’était pas un délit au Royaume-Uni et que les vidéos ne contenaient « aucun encouragement à l’action de la part d’autres personnes ».

Il a ajouté qu’il s’agissait d’une « triste réalité » que la négation de l’Holocauste soit une « caractéristique de notre société ».

M. MacIntosh a déclaré qu’il était « peu probable » que les actions de M. Reynouard entraînent une peine de prison en Écosse et qu’il serait donc « disproportionné de l’extrader« .

Le Français a été condamné en vertu des lois antinazies en vigueur outre-Manche et a écopé d’une peine de quatre mois d’emprisonnement en novembre 2020, puis de six mois supplémentaires en janvier 2021.

La négation de l’Holocauste est une infraction pénale en France depuis 1990, et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.

Les Français recherchaient Reynouard en vertu de deux mandats d’arrêt. L’audience d’extradition a été informée que le premier mandat était annulé car les Français considéraient que Reynouard avait purgé sa peine pour ce délit dans une prison écossaise.

La presse française a affirmé que M. Reynouard avait travaillé comme professeur particulier tout en vivant sous une fausse identité au Royaume-Uni.
https://dempart.one/rapport-de-laudi...eynouard-hier/
 
Old September 23rd, 2023 #60
alex revision
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Compte-rendu de l’audience du 21 septembre 2023


23/09/2023

L’audience plénière s’est finalement tenue comme prévu le 21 septembre. Sachant qu’il n’existe ni loi antirévisionniste ni loi antiraciste au Royaume-Uni, je serai extradé si les vidéos pour lesquelles la France me poursuit sont jugées comme menaçant l’ordre public ou comme « grossièrement offensant ».

La Défense invite à revenir aux textes inculpés

Prenant la parole en premier, la Défense souligna que, dans mes vidéos, je n’avais ni voulu appeler à la violence (ce qui constituerait une atteinte à l’ordre public) ni tenu des propos grossièrement offensants.

Pour le démontrer, elle produisit les traductions des vidéos concernées, insistant sur l’importance de ne pas se contenter d’en lire quelques extraits, mais de considérer le contexte et le message dans leur entièreté.

L’Accusation recourt à des racourcis

Pour lui répondre, l’Accusation invoqua plusieurs jugements selon lesquels il ne serait pas obligatoire de démontrer que le prévenu avait voulu inciter à la violente; ses propos seuls suffiraient.

Puis, elle invoqua le précédent posé par Alison Chabloz pour tenir le raisonnement suivant: « Mr Reynouard est antisémite (voyez l’extrait de sa vidéo sur la question juive poursuivie par la France 1) l’antisémite Chabloz a été condamnée pour avoir nié l’Holocauste en des termes grossièrement offensants; donc tout discours négationniste tenu par un antisémite est grossièrement offensant. Conclusion: les vidéos de Mr Reynouard sont toutes grossièrement offensantes. »

Des failles dans l’argumentaire du procureur

Le juge n’apparut guère convaincu par cette argumentation, et pour cause:

1. Après l’audience, mon avocat m’expliqua que les jugements invoqués par le procureur concernaient des personnes qui avaient ouvertement appelé à la violence, par des propos tels que: « Jetons les islamistes à la mer, » « Sus aux immigrés, » « Mort aux supporters de Liverpool »… Les magistrats avaient donc considéré qu’en eux-mêmes, les propos tombaient sous le coup de la loi, sans qu’il soit besoin de démontrer l’intention de leurs auteurs. Toutefois, mon cas est très différent: « vous avez exprimé ce qui, à vos yeux, relève du constat. C’est tout. Vous n’avez appelé personne à agir d’une façon ou d’une autre. Or, tout le monde a le droit de dire qu’il a constaté ceci ou cela, même si personne n’est d’accord. »

2. Quand à prétendre que, depuis la condamnation d’Alison Chabloz, tout discours révisionniste tenu par un antisémite (vértitable ou supposé) serait grossièrement offensant, c’est totalement faux! Dans le jugement d’appel de l’affaire Chabloz, on lit: « le fait qu’une personne soit négationniste ou antisémite ne prouve pas non plus tout ce qu’elle écrit ou chante serait grossièrement offensant » (§22). « Le caractère grossièrement offensant d’un discours donné doit être toujours jugé au cas par cas » (§14).

N’ayant pu relever, dans mes vidéos, ni incitation à la violence ni propos grossièrement offensants, le procureur en a été réduit aux raisonnements fallacieux.

La bataille juridique ne fait que commencer

Au terme de l’audience, le juge annonça qu’il rendrait sa décision le 12 octobre. Bien qu’il me soit apparu peu convaincu par les arguments de l’accusation, osera-t-il prononcer ma remise en liberté? C’est incertain, car la présence d’observateurs antirévisionnistes dans la salle peut faire craindre qu’en cas de non-extradition, une campagne de presse virulente ne soit orchestrée, prenant le juge pour cible. Mon avocat me l’a dit: « le juge sait qu’il prendra une décision marquante. » Osera-t-il? On ne peut que l’espérer.

Les enjeux étant lourds, la bataille judiciaire autour de ma personne sera menée jusqu’au bout par les deux camps: en cas d’extradition décidée, je ferai appel; dans le cas contraire, l’Accusation fera de même. Les délais d’appel avoisinant les trois mois, sans doute passerai-je un deuxième Noël derrière les barreaux.

Retour à mon chez-moi

À mon retour à la prison, sachant que les espoirs d’une libération avaient été douchés, les questions habituelles me furent posées: « êtes-vous tenté par le suicide? Voulez-vous vous mutiler? » Tout sourire, j’ai répondu: « Non, j’ai mes ennemis pour ça. » L’équipe de la réception a bien ri.

À l’étage du bâtiment où je me trouve, ma bonne humeur et mon amabilité sont reconnus de tous, gardiens et détenus. Le 19 septembre, un prisonnier m’a confié: « tu nous manqueras. » La veille de l’audience, une gardienne est venue me dire: « Si vous êtes libéré, je vous souhaite bonne chance pour l’avenir. Vous avez été un prisonnier merveilleux. »

Rester quatre mois de plus à la prison d’Édimbourg ne me dérange pas. Je suis heureux: ma cellule est devenue mon chez-moi, le hall, mon quartier et les codétenus, mes amis. Accepter son sort en considérant le bon côté des choses apaise l’esprit.

« Le royaume de Dieu est à l’intérieur de vous, » enseignait Jésus (Luc, 17:21). En effet, nous créons nous-mêmes notre bonheur ou notre enfer, tandis que les événements extérieurs ne sont que des occasions de choisir son destin. Quand on a compris cela, l’avenir n’est jamais plus un objet de crainte.

Land of hope and glory ?

Si je suis extradé et lourdement condamné en France, mon destin servira plus tard la cause révisionniste: « Ils n’ont pas osé l’affronter sur le terrain des idées lors d’un débat loyal; à la place, ils l’ont jeté en prison… preuve qu’il disait vrai. »

En cas de non-extradition, ce sera une victoire importante pour les défenseurs de la liberté d’expression et la Grande-Bretagne deviendra, pour les persécutés de la vérité historique, la « Terre d’espoir et de gloire, mère de la liberté, » chanté par Edward Elgar.

Land of Hope and Glory, Mother of the Free,
How shall we extol thee, who are born of thee?
Wider still and wider shall thy bounds be set;
God, who made thee mighty, make thee mightier yet (bis).

Traduction:

Terre d’espoir et de gloire, mère de la liberté,
Comment ferons-nous ton éloge, nous qui sommes nés de toi ?
Larges et toujours plus larges, tes frontières seront fixées.
Puisse Dieu, qui t’a faite puissante, te rendre plus puissante encore (bis).


Quoi qu’il arrive, j’ai gagné

J’ai consacré ma vie au révisionnisme historique. Mon combat m’a permis de rencontrer des gens passionnants et de vivre des épreuves qui m’ont bonifié. J’ai compris qu’ici-bas, tout est impermanent, éphémère: il ne faut s’attacher à rien, profitant de ce que l’on a quand on en dispose et ne le regretter pas quand on ne l’a plus.

Il faut aussi se rappeler sans cesse que si la Providence ferme des portes, Elle en ouvre d’autres. Ainsi, mon séjour en prison me permet d’améliorer mon dessin et de découvrir des auteurs (Jacques Ellul, Denis Marquet…)…

J’ai également compris que, dans un combat, ce n’est pas la victoire qui importe — l’issue reste l’affaire de Dieu — mais la droiture dans l’action. Je suis resté droit, j’ai refusé de recourir aux moyens déloyaux, j’ai agi à visage découvert, sans cacher mes objectifs.

Mais surtout, j’ai évité le piège de la haine, en me mettant sincèrement à la place de mes adversaires et en demeurant persuadé que nous jouons tous notre rôle au regard du plan divin.

https://blogue.sansconcession.net/20...septembre-2023
 
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